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Les oubliés de la SAMIR Retraite compromise et situation sociale en dégradation continue
04.07.2018 - 21:00 «On vit encore dans l’attente. Chaque jour porte son lot d’espoir et de déception, mais aucune solution ne se profile à l’horizon. La situation demeure confuse ». C’est en ces termes que l’un des cadres de la SAMIR a décrit la situation du personnel de cette raffinerie en arrêt depuis l’été 2015. « Retenues sur salaires, hausse des cotisations à l’AMO, fermeture de la cantine, problème au niveau de la CIMR, etc. Voilà à quoi ressemble notre quotidien », a-t-il ajouté sous le sceau de l’anonymat.
« Aujourd’hui, on a droit à seulement 50% de nos salaires du fait de la suppression des primes. On ne perçoit plus de primes de vacances, de scolarisation des enfants et de l’Aïd El Kéber. Ceci d’autant plus qu’on ne bénéficie plus d’une assurance maladie de qualité. Les services de l’AMO ne correspondent pas à ceux offerts par l’assurance privée à laquelle on était affilié auparavant », nous a confié notre source. Et de poursuivre : «Mais le grand problème du personnel de la raffinerie demeure celui de la retraite puisque la CIMR continue à opérer des ponctions à la source sur nos salaires sans les comptabiliser pour autant. En fait l’administration de cette caisse exige le paiement les arriérés de la SAMIR et, du coup, c’est le personnel qui en paie le prix puisqu’il se retrouve avec des prélèvements non comptabilisés qui s’étalent sur trois années».
Une situation appelée à se dégrader davantage avec l’augmentation du nombre des retraités. « L’effectif de la raffinerie est en baisse. Une grande partie a atteint l’âge de la retraite et les jeunes ont préféré d’aller chercher un avenir meilleur au sein d’autres entreprises », nous a précisé notre source.
Les rumeurs ou les informations colportées par les médias ou certaines sources syndicales n’incitent pas, non plus, à l’optimisme. « On a entendu parler d’une liste de cinq offres de reprise ainsi que de la possibilité d’une reprise de l’exploitation des bacs de stockage. La Société de distribution de carburants et de combustibles (SDCC), filiale de la SAMIR, voudrait exploiter les capacités de stockage de sa société mère. Une demande a été déposée dans ce sens auprès d’Abderrafii Bouhamria, juge-commissaire chargé de superviser la liquidation du raffineur. Mais rien ne semble acquis. Le flou total entoure ce dossier », a lancé notre source.
En effet, les derniers mois ont été riches en rebondissements concernant la SAMIR. Il y a eu le remplacement de Mohamed El Krimi au poste de syndic liquidateur par Abdelkbir Safadi et il y a eu établissement d’une short-list de cinq acquéreurs potentiels à contacter par le nouveau liquidateur. Pourtant, deux ans après l’annonce de la liquidation de la SAMIR par la Cour d’appel de commerce de Casablanca et une année après la publication de l’appel à manifestation d’intérêt pour le rachat des actifs de la raffinerie, le dossier n’a toujours pas trouvé d’issue. Pis, il s’est alourdi puisque d’autres affaires en liaison directe avec la SAMIR s’y sont ajoutées entretemps, que les demandes de reprise se font des plus rares et qu’aucune offre sérieuse n’a été faite jusqu’à aujourd’hui.
«La grande question que nous posons en tant que personnel est de savoir si le scénario du syndic Mohamed El Krimi sera répété et si nous devons attendre deux ou trois années de plus», a conclu notre source.
» Source de l'article: liberation
« Aujourd’hui, on a droit à seulement 50% de nos salaires du fait de la suppression des primes. On ne perçoit plus de primes de vacances, de scolarisation des enfants et de l’Aïd El Kéber. Ceci d’autant plus qu’on ne bénéficie plus d’une assurance maladie de qualité. Les services de l’AMO ne correspondent pas à ceux offerts par l’assurance privée à laquelle on était affilié auparavant », nous a confié notre source. Et de poursuivre : «Mais le grand problème du personnel de la raffinerie demeure celui de la retraite puisque la CIMR continue à opérer des ponctions à la source sur nos salaires sans les comptabiliser pour autant. En fait l’administration de cette caisse exige le paiement les arriérés de la SAMIR et, du coup, c’est le personnel qui en paie le prix puisqu’il se retrouve avec des prélèvements non comptabilisés qui s’étalent sur trois années».
Une situation appelée à se dégrader davantage avec l’augmentation du nombre des retraités. « L’effectif de la raffinerie est en baisse. Une grande partie a atteint l’âge de la retraite et les jeunes ont préféré d’aller chercher un avenir meilleur au sein d’autres entreprises », nous a précisé notre source.
Les rumeurs ou les informations colportées par les médias ou certaines sources syndicales n’incitent pas, non plus, à l’optimisme. « On a entendu parler d’une liste de cinq offres de reprise ainsi que de la possibilité d’une reprise de l’exploitation des bacs de stockage. La Société de distribution de carburants et de combustibles (SDCC), filiale de la SAMIR, voudrait exploiter les capacités de stockage de sa société mère. Une demande a été déposée dans ce sens auprès d’Abderrafii Bouhamria, juge-commissaire chargé de superviser la liquidation du raffineur. Mais rien ne semble acquis. Le flou total entoure ce dossier », a lancé notre source.
En effet, les derniers mois ont été riches en rebondissements concernant la SAMIR. Il y a eu le remplacement de Mohamed El Krimi au poste de syndic liquidateur par Abdelkbir Safadi et il y a eu établissement d’une short-list de cinq acquéreurs potentiels à contacter par le nouveau liquidateur. Pourtant, deux ans après l’annonce de la liquidation de la SAMIR par la Cour d’appel de commerce de Casablanca et une année après la publication de l’appel à manifestation d’intérêt pour le rachat des actifs de la raffinerie, le dossier n’a toujours pas trouvé d’issue. Pis, il s’est alourdi puisque d’autres affaires en liaison directe avec la SAMIR s’y sont ajoutées entretemps, que les demandes de reprise se font des plus rares et qu’aucune offre sérieuse n’a été faite jusqu’à aujourd’hui.
«La grande question que nous posons en tant que personnel est de savoir si le scénario du syndic Mohamed El Krimi sera répété et si nous devons attendre deux ou trois années de plus», a conclu notre source.
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