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Décès de Mohamed Karim Lamrani
20.09.2018 - 21:00 L’ancien Premier ministre Mohamed Karim Lamrani est décédé, hier à l’aube, à son domicile à Casablanca, à l’âge de 99 ans, apprend-on auprès de sa famille.
Le défunt devait être inhumé après la prière d’Addohr au cimentière des Chouhada de la métropole, indique-t-on de même source
Né le 1er mai 1919 à Fès, le regretté a été nommé Premier ministre du 6 août 1971 jusqu’au 20 novembre 1972, du 30 novembre 1983 jusqu’au 30 septembre 1986 et du 11 août 1992 jusqu’au 25 mai 1994.
Les passages de Mohamed Karim Lamrani à la tête du gouvernement ont été marqués par des réformes majeures, telles que le programme d’ajustement structurel, la réforme budgétaire et la réforme fiscale par l’élaboration d’un système moderne
Par ailleurs, Karim Lamrani, l’un des pionniers du monde entrepreneurial marocain, a été longtemps directeur général de l’Office chérifien des phosphates (OCP). Il occupa, pour la première fois, ce poste à partir du 1er juillet 1959. Ensuite, il sera rappelé, le 17 mai 1967, à la tête de l’OCP, qu’il a continué à diriger jusqu’au 31 juillet 1990.
Durant près de vingt-six au sein de l’Office chérifien des phosphates, le rôle joué par le défunt a été déterminant, puisqu’il a initié et mis en œuvre la politique de transformation de l’Office en Groupe OCP ainsi que la valorisation du minerai de phosphate qui a hissé le Groupe OCP au statut d’acteur mondial du marché de ce minerai et de ses dérivés.
Dans le monde des affaires, Karim Lamrani qui était marié et père de quatre enfants, s’est employé, dès le début des années 40 du siècle dernier, à poser les premiers jalons de son œuvre entrepreneuriale pour rapidement ériger le Groupe Safari dont il est fondateur et président directeur général.
Il a mis en place l’un des premiers groupes privés au Maroc faisant preuve d’esprit d’initiative, d’anticipation et de modernité avec la constitution dès les années 1960 du holding familial, qui opère aujourd’hui dans un nombre important de secteurs, notamment l’industrie, la distribution, les services et l’agriculture.
En parallèle, il a contribué à l’émergence du secteur bancaire notamment à travers le Crédit du Maroc issu de la fusion de la Compagnie africaine de banque dont il a été actionnaire et le Crédit lyonnais Maroc ainsi qu’à la création de la BMCE en tant qu’outil de l’Etat pour servir le développement des exportations du Royaume et en particulier celles de l’OCP.
» Source de l'article: liberation
Le défunt devait être inhumé après la prière d’Addohr au cimentière des Chouhada de la métropole, indique-t-on de même source
Né le 1er mai 1919 à Fès, le regretté a été nommé Premier ministre du 6 août 1971 jusqu’au 20 novembre 1972, du 30 novembre 1983 jusqu’au 30 septembre 1986 et du 11 août 1992 jusqu’au 25 mai 1994.
Les passages de Mohamed Karim Lamrani à la tête du gouvernement ont été marqués par des réformes majeures, telles que le programme d’ajustement structurel, la réforme budgétaire et la réforme fiscale par l’élaboration d’un système moderne
Par ailleurs, Karim Lamrani, l’un des pionniers du monde entrepreneurial marocain, a été longtemps directeur général de l’Office chérifien des phosphates (OCP). Il occupa, pour la première fois, ce poste à partir du 1er juillet 1959. Ensuite, il sera rappelé, le 17 mai 1967, à la tête de l’OCP, qu’il a continué à diriger jusqu’au 31 juillet 1990.
Durant près de vingt-six au sein de l’Office chérifien des phosphates, le rôle joué par le défunt a été déterminant, puisqu’il a initié et mis en œuvre la politique de transformation de l’Office en Groupe OCP ainsi que la valorisation du minerai de phosphate qui a hissé le Groupe OCP au statut d’acteur mondial du marché de ce minerai et de ses dérivés.
Dans le monde des affaires, Karim Lamrani qui était marié et père de quatre enfants, s’est employé, dès le début des années 40 du siècle dernier, à poser les premiers jalons de son œuvre entrepreneuriale pour rapidement ériger le Groupe Safari dont il est fondateur et président directeur général.
Il a mis en place l’un des premiers groupes privés au Maroc faisant preuve d’esprit d’initiative, d’anticipation et de modernité avec la constitution dès les années 1960 du holding familial, qui opère aujourd’hui dans un nombre important de secteurs, notamment l’industrie, la distribution, les services et l’agriculture.
En parallèle, il a contribué à l’émergence du secteur bancaire notamment à travers le Crédit du Maroc issu de la fusion de la Compagnie africaine de banque dont il a été actionnaire et le Crédit lyonnais Maroc ainsi qu’à la création de la BMCE en tant qu’outil de l’Etat pour servir le développement des exportations du Royaume et en particulier celles de l’OCP.
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