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Le poker menteur de l’extrême droite espagnole
19.12.2018 - 18:00 Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a rejeté le discours alarmiste de quelques partis politiques sur la question de la migration et a affirmé que son pays se devait d’assumer ses responsabilités sur un sujet aussi humanitaire que celui de la migration.
Lors de son intervention devant le Sénat (Chambre haute du Parlement espagnol) sur la politique migratoire, il a affirmé que Madrid fait face à «la pire crise migratoire de ces dernières décennies».
S’agissant des mineurs étrangers non accompagnés, il a souligné que son gouvernement est en négociation avec le Maroc pour «trouver une solution à ce problème important», ajoutant qu’il s’agit «de migrants, mais aussi de mineurs qu’il faut protéger».
Pour sa part, la secrétaire d’Etat à la migration, Consuelo Rumi, a affirmé que les migrants ne constituent pas une menace, mais une nécessité pour l’Espagne «qui doit faire face au «défi démographique».
Elle a, par ailleurs, mis en garde contre «le discours de haine contre l’étranger qui est fondé sur des mensonges et de fausses informations» et qui n’a pour objectif que de propager la peur et chercher à gagner les voix des électeurs. S’agit-il là d’une allusion à la percée électorale du parti de l’extrême droite Vox dont le programme électoral s’articule notamment autour de thèmes anti-immigration?
C’est peut-être pour cette raison que la ministre de la Justice, Dolores Delgado, s’en est prise au Parti populaire en l’accusant de vouloir nouer une alliance avec Vox qu’elle a accusé de défendre des idées «xénophobes», «racistes» et «antisociales».
Elle a regretté que le PP s’emploie à s’allier avec des leaders qui essaient d’imiter Marine Le Pen, Donald Trump, Viktor Orbán ou Matteo Salvini et qu’il ait tendu la main au parti Vox qui « considère les femmes comme des citoyens de seconde zone». Et de préciser que le PP est «libre de choisir ses compagnons de route, mais je serais très préoccupée par le message qu’il veut envoyer».
Il convient de préciser que le Parti populaire veut s’allier à Vox et Ciudadanos pour former le gouvernement d’Andalousie et barrer ainsi la route au PSOE qui a dirigé cette région pendant plusieurs décennies. A preuve, le candidat du Parti populaire à la présidence dudit gouvernement, Juan Manuel Moreno Bonilla, s’est réuni récemment avec le leader de Vox dans cette région, Francisco Serrano, pour débattre essentiellement de cette alliance. Mais le parti Ciudadanos s’est pour le moment opposé à la tentative du Parti populaire.
Pour sa part, Ramón Espinar du groupe Unidos Podemos a accusé le Parti populaire et Ciudadanos d’utiliser la question migratoire comme «une arme» à même de lui permettre de rivaliser avec l’extrême droite, niant toute augmentation du nombre de migrants en Espagne par rapport aux dernières années. Il a, dans ce sens, affirmé qu’«il n’y a pas de situation exceptionnelle dans notre pays, mais des milliers de nos compatriotes ont quitté le pays parce qu’ils n’y ont pas trouvé d’emploi ou d’opportunités d’affaires».
» Source de l'article: liberation
Lors de son intervention devant le Sénat (Chambre haute du Parlement espagnol) sur la politique migratoire, il a affirmé que Madrid fait face à «la pire crise migratoire de ces dernières décennies».
S’agissant des mineurs étrangers non accompagnés, il a souligné que son gouvernement est en négociation avec le Maroc pour «trouver une solution à ce problème important», ajoutant qu’il s’agit «de migrants, mais aussi de mineurs qu’il faut protéger».
Pour sa part, la secrétaire d’Etat à la migration, Consuelo Rumi, a affirmé que les migrants ne constituent pas une menace, mais une nécessité pour l’Espagne «qui doit faire face au «défi démographique».
Elle a, par ailleurs, mis en garde contre «le discours de haine contre l’étranger qui est fondé sur des mensonges et de fausses informations» et qui n’a pour objectif que de propager la peur et chercher à gagner les voix des électeurs. S’agit-il là d’une allusion à la percée électorale du parti de l’extrême droite Vox dont le programme électoral s’articule notamment autour de thèmes anti-immigration?
C’est peut-être pour cette raison que la ministre de la Justice, Dolores Delgado, s’en est prise au Parti populaire en l’accusant de vouloir nouer une alliance avec Vox qu’elle a accusé de défendre des idées «xénophobes», «racistes» et «antisociales».
Elle a regretté que le PP s’emploie à s’allier avec des leaders qui essaient d’imiter Marine Le Pen, Donald Trump, Viktor Orbán ou Matteo Salvini et qu’il ait tendu la main au parti Vox qui « considère les femmes comme des citoyens de seconde zone». Et de préciser que le PP est «libre de choisir ses compagnons de route, mais je serais très préoccupée par le message qu’il veut envoyer».
Il convient de préciser que le Parti populaire veut s’allier à Vox et Ciudadanos pour former le gouvernement d’Andalousie et barrer ainsi la route au PSOE qui a dirigé cette région pendant plusieurs décennies. A preuve, le candidat du Parti populaire à la présidence dudit gouvernement, Juan Manuel Moreno Bonilla, s’est réuni récemment avec le leader de Vox dans cette région, Francisco Serrano, pour débattre essentiellement de cette alliance. Mais le parti Ciudadanos s’est pour le moment opposé à la tentative du Parti populaire.
Pour sa part, Ramón Espinar du groupe Unidos Podemos a accusé le Parti populaire et Ciudadanos d’utiliser la question migratoire comme «une arme» à même de lui permettre de rivaliser avec l’extrême droite, niant toute augmentation du nombre de migrants en Espagne par rapport aux dernières années. Il a, dans ce sens, affirmé qu’«il n’y a pas de situation exceptionnelle dans notre pays, mais des milliers de nos compatriotes ont quitté le pays parce qu’ils n’y ont pas trouvé d’emploi ou d’opportunités d’affaires».
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