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Discussions informelles sur le Sahara
06.03.2019 - 21:00 L’envoyé spécial des Nations unies pour le Sahara, Horst Kohler, a eu ces derniers jours des discussions informelles avec les parties concernées par le dossier du Sahara en vue de préparer le deuxième round de la table ronde qui se tiendra en fin du mois courant à Genève.
Il a ainsi rencontré à Paris une délégation marocaine présidée par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita et comprenant notamment le président du Conseil de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, Hamdi Ould Errachid, et le président de celle de Dakhla-Oued Eddahab, Ynja El Khattat.
Horst Kohler a également rencontré une délégation du Polisario à Berlin, ainsi que le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, à Frankfort.
« Il semblerait que Genève 2 n’aboutira à rien de concret comme ce fut le cas pour Genève 1 », nous a affirmé à ce propos Mohamed Zineddine, professeur de droit public à la FSJES-Mohammedia.
Selon lui, Horst Kohler ne dispose pas jusqu’à maintenant d’un agenda clair en ce qui concerne ces tables rondes. « L’objectif de ces tractations tenues récemment, c’est de sonder les intentions des parties concernées par le dossier du Sahara marocain », a-t-il précisé.
En tout état de cause, la table ronde de Genève 2 sera marquée par trois éléments importants, selon Mohammed Zineddine. Le premier a trait aux revers diplomatiques essuyés récemment par les séparatistes et leurs alliés, notamment les camouflets infligés par l’UE (l’adoption de l’accord de pêche et de l’accord agricole s’appliquant à l’ensemble du territoire nationale y compris le Sahara marocain).
Le deuxième élément qui pèsera sur les pourparlers de Genève 2 a trait, quant à lui, à la décision des Etats-Unis considérant le Sahara comme partie intégrante du Royaume du Maroc et bénéficiant des fonds de coopération au même titre que toutes les autres régions du Maroc.
Le troisième élément est relatif à la crise politique en Algérie, après l’entêtement du clan présidentiel à présenter Bouteflika pour un cinquième mandat.
Quelle que soit l’issue de la table ronde de Genève 2, notre interlocuteur nous a assuré que le plan d’autonomie proposé par le Maroc demeurait la seule solution politique réaliste et réalisable pour résoudre une fois pour toutes ce conflit artificiel.
Il convient de rappeler que le Conseil de sécurité avait adopté jeudi une déclaration à la presse exprimant son soutien à Horst Kohler dans l’accomplissement de son mandat de facilitation d’une solution politique au différend régional sur le Sahara marocain.
L’adoption de cette déclaration fait suite au briefing de ce dernier au Conseil de sécurité, le 29 janvier 2019, au sujet des derniers développements du processus politique mené sous les auspices exclusifs des Nations unies, notamment la tenue de la table ronde de Genève, les 5 et 6 décembre 2018.
Les membres de l’organe exécutif des Nations unies ont ainsi souligné que la résolution 2440, adoptée par le Conseil de sécurité le 31 octobre dernier, constituait la base du processus politique en cours.
A cet égard, il convient de rappeler que cette résolution avait défini les paramètres de la solution comme étant « politique, réaliste, pragmatique et durable, qui repose sur le compromis ».
Etant pleinement convaincu que l’Initiative marocaine d’autonomie répond parfaitement à ces paramètres, le Conseil de sécurité a réaffirmé la prééminence de cette initiative qui constitue un effort sérieux et crédible du Maroc visant à mettre fin à ce différend régional.
» Source de l'article: liberation
Il a ainsi rencontré à Paris une délégation marocaine présidée par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita et comprenant notamment le président du Conseil de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, Hamdi Ould Errachid, et le président de celle de Dakhla-Oued Eddahab, Ynja El Khattat.
Horst Kohler a également rencontré une délégation du Polisario à Berlin, ainsi que le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, à Frankfort.
« Il semblerait que Genève 2 n’aboutira à rien de concret comme ce fut le cas pour Genève 1 », nous a affirmé à ce propos Mohamed Zineddine, professeur de droit public à la FSJES-Mohammedia.
Selon lui, Horst Kohler ne dispose pas jusqu’à maintenant d’un agenda clair en ce qui concerne ces tables rondes. « L’objectif de ces tractations tenues récemment, c’est de sonder les intentions des parties concernées par le dossier du Sahara marocain », a-t-il précisé.
En tout état de cause, la table ronde de Genève 2 sera marquée par trois éléments importants, selon Mohammed Zineddine. Le premier a trait aux revers diplomatiques essuyés récemment par les séparatistes et leurs alliés, notamment les camouflets infligés par l’UE (l’adoption de l’accord de pêche et de l’accord agricole s’appliquant à l’ensemble du territoire nationale y compris le Sahara marocain).
Le deuxième élément qui pèsera sur les pourparlers de Genève 2 a trait, quant à lui, à la décision des Etats-Unis considérant le Sahara comme partie intégrante du Royaume du Maroc et bénéficiant des fonds de coopération au même titre que toutes les autres régions du Maroc.
Le troisième élément est relatif à la crise politique en Algérie, après l’entêtement du clan présidentiel à présenter Bouteflika pour un cinquième mandat.
Quelle que soit l’issue de la table ronde de Genève 2, notre interlocuteur nous a assuré que le plan d’autonomie proposé par le Maroc demeurait la seule solution politique réaliste et réalisable pour résoudre une fois pour toutes ce conflit artificiel.
Il convient de rappeler que le Conseil de sécurité avait adopté jeudi une déclaration à la presse exprimant son soutien à Horst Kohler dans l’accomplissement de son mandat de facilitation d’une solution politique au différend régional sur le Sahara marocain.
L’adoption de cette déclaration fait suite au briefing de ce dernier au Conseil de sécurité, le 29 janvier 2019, au sujet des derniers développements du processus politique mené sous les auspices exclusifs des Nations unies, notamment la tenue de la table ronde de Genève, les 5 et 6 décembre 2018.
Les membres de l’organe exécutif des Nations unies ont ainsi souligné que la résolution 2440, adoptée par le Conseil de sécurité le 31 octobre dernier, constituait la base du processus politique en cours.
A cet égard, il convient de rappeler que cette résolution avait défini les paramètres de la solution comme étant « politique, réaliste, pragmatique et durable, qui repose sur le compromis ».
Etant pleinement convaincu que l’Initiative marocaine d’autonomie répond parfaitement à ces paramètres, le Conseil de sécurité a réaffirmé la prééminence de cette initiative qui constitue un effort sérieux et crédible du Maroc visant à mettre fin à ce différend régional.
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