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Que peut-on rattraper par une session de rattrapage ?
07.08.2019 - 22:07 Alors que le ministère de l’Enseignement supérieur a fixé les dates des examens dans les Facultés de médecine, de médecine dentaire et de pharmacie, les étudiants ont campé sur leur position et refusé ce qu’ils ont qualifié de diktat imposé par le ministère.
En effet, ces épreuves appelées examens de rattrapage devraient se dérouler conformément au calendrier établi et affiché au sein des Facultés, selon le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur. Lequel a exhorté les étudiants à rejoindre leurs établissements pour passer cette session de rattrapage, soulignant que les Facultés concernées ont pris toutes les dispositions nécessaires afin que ces examens «puissent se dérouler dans de meilleures conditions».
Cet ukase du ministère n’a pas été au goût des étudiants. Ainsi, la Commission nationale des étudiants en médecine au Maroc a-t-elle annoncé par voie de communiqué son rejet de cette décision, appelant les étudiants à poursuivre leur mouvement de protestation et de boycotter les études et les examens.
Elle a également annoncé l’organisation d’une marche de protestation, le dimanche 1er septembre prochain à Rabat.
« Le seul moyen à même de nous persuader de mettre fin à notre mouvement de protestation et à notre grève est que les engagements pris par les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Santé soient formulés dans un procès-verbal écrit et signé par les deux parties », a mis en avant Yasser El Azhari, membre de ladite Commission dans une déclaration à Libé. « Nous refusons que ces engagements soient pris oralement ou annoncés unilatéralement dans des communiqués par les deux ministères de tutelle», a-t-il précisé. Et d’ajouter : « Si cette condition n’est pas remplie, on est dans l’obligation de continuer notre grève».
Il a également insisté sur la nécessité de reprendre les négociations entre la Commission nationale et les responsables gouvernementaux, ainsi que les autres intervenants dont les enseignants, pour discuter du cahier revendicatif des étudiants.
Concernant les dates fixées par le ministère de l’Education nationale, Yasser El Azhari a souligné que «les étudiants poursuivront la grève comme nous l’avons souligné dans notre communiqué daté du 30 juillet dernier, car rien de concret n’a été enregistré depuis lors».
Il y a lieu de signaler que la Commission nationale devait tenir hier après-midi une réunion pour discuter de la situation actuelle et prendre les décisions nécessaires pour y répondre. Si les étudiants décident de poursuivre leur mouvement de protestation, et partant, refusent de passer les examens dits de rattrapage, le risque d’année blanche planera de plus belle.
Il y a lieu de préciser que les cours des Facultés de médecine, de médecine dentaire et de pharmacie ont été suspendus depuis le 19 mars dernier et que les étudiants ont boycotté les examens du 10 juin dernier.
En ce mois, les départements de l’Education nationale et de la Santé avaient présenté une offre qu’ils affirmaient avoir répondu favorablement à l’ensemble des points «légitimes» contenus dans le cahier revendicatif des étudiants.
Cette offre marque, selon eux, une avancée substantielle sur les deux points de divergence relatifs au concours de résidanat et à la sixième année de médecine dentaire, en faisant remarquer que ces points qui n’étaient pas inscrits au dossier revendicatif préliminaire des étudiants, ne revêtent pas un caractère urgent, étant donné que leur mise en œuvre n’est prévue que dans deux ans. Mais cette offre a été déclinée par les représentants des étudiants en médecine.
» Source de l'article: liberation
En effet, ces épreuves appelées examens de rattrapage devraient se dérouler conformément au calendrier établi et affiché au sein des Facultés, selon le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur. Lequel a exhorté les étudiants à rejoindre leurs établissements pour passer cette session de rattrapage, soulignant que les Facultés concernées ont pris toutes les dispositions nécessaires afin que ces examens «puissent se dérouler dans de meilleures conditions».
Cet ukase du ministère n’a pas été au goût des étudiants. Ainsi, la Commission nationale des étudiants en médecine au Maroc a-t-elle annoncé par voie de communiqué son rejet de cette décision, appelant les étudiants à poursuivre leur mouvement de protestation et de boycotter les études et les examens.
Elle a également annoncé l’organisation d’une marche de protestation, le dimanche 1er septembre prochain à Rabat.
« Le seul moyen à même de nous persuader de mettre fin à notre mouvement de protestation et à notre grève est que les engagements pris par les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Santé soient formulés dans un procès-verbal écrit et signé par les deux parties », a mis en avant Yasser El Azhari, membre de ladite Commission dans une déclaration à Libé. « Nous refusons que ces engagements soient pris oralement ou annoncés unilatéralement dans des communiqués par les deux ministères de tutelle», a-t-il précisé. Et d’ajouter : « Si cette condition n’est pas remplie, on est dans l’obligation de continuer notre grève».
Il a également insisté sur la nécessité de reprendre les négociations entre la Commission nationale et les responsables gouvernementaux, ainsi que les autres intervenants dont les enseignants, pour discuter du cahier revendicatif des étudiants.
Concernant les dates fixées par le ministère de l’Education nationale, Yasser El Azhari a souligné que «les étudiants poursuivront la grève comme nous l’avons souligné dans notre communiqué daté du 30 juillet dernier, car rien de concret n’a été enregistré depuis lors».
Il y a lieu de signaler que la Commission nationale devait tenir hier après-midi une réunion pour discuter de la situation actuelle et prendre les décisions nécessaires pour y répondre. Si les étudiants décident de poursuivre leur mouvement de protestation, et partant, refusent de passer les examens dits de rattrapage, le risque d’année blanche planera de plus belle.
Il y a lieu de préciser que les cours des Facultés de médecine, de médecine dentaire et de pharmacie ont été suspendus depuis le 19 mars dernier et que les étudiants ont boycotté les examens du 10 juin dernier.
En ce mois, les départements de l’Education nationale et de la Santé avaient présenté une offre qu’ils affirmaient avoir répondu favorablement à l’ensemble des points «légitimes» contenus dans le cahier revendicatif des étudiants.
Cette offre marque, selon eux, une avancée substantielle sur les deux points de divergence relatifs au concours de résidanat et à la sixième année de médecine dentaire, en faisant remarquer que ces points qui n’étaient pas inscrits au dossier revendicatif préliminaire des étudiants, ne revêtent pas un caractère urgent, étant donné que leur mise en œuvre n’est prévue que dans deux ans. Mais cette offre a été déclinée par les représentants des étudiants en médecine.
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