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Les avis sont partagés : L’école publique ou l’école privée ?
03.10.2019 - 12:28 49,6% des Marocains trouvent l’école privée meilleure, 40,1% sont pour l’école publique et 10,3% jugent qu’il n’y a pas de différence entre les deux. C’est ce qui ressort d’une étude publiée en juin dernier par le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS).
Dans les villes, 55,2% des enquêtés se sont prononcés en faveur de l’école privée contre 35,2% pour l’école publique alors qu’au sein du monde rural, l’école publique fait encore l’unanimité avec 50,5% contre 37,7% pour l’école privée.
Elaborée auprès d’un échantillon de 3.000 familles (12.800 personnes) réparties sur l’ensemble du territoire national (2.000 en milieu urbain et 1.000 en milieu rural), cette étude a révélé, en outre, que 46,8% des parents dont les enfants poursuivent leurs études dans l’enseignement public considèrent l’école publique comme meilleure contre 45% des parents qui sont plutôt pour l’école privée.
Concernant les parents qui ont des enfants qui poursuivent leurs études dans l’enseignement privé, 74,3% d’entre eux préfèrent l’école privée contre 17,7% pour l’école publique.
88,5% des familles qui ont jeté leur dévolu sur l’école publique l’ont fait parce qu’elles considèrent cette dernière comme gratuite et moins chère, 44,5% trouvent que ses enseignants sont plus performants que ceux du privé, 12,5% considèrent ses infrastructures comme meilleures que celles du privé, 5,9% la préfèrent parce qu’elle dispose d’internats, 4,7% parce qu’elle offre de la restauration, 4,3% mettent en avant la capacité d’écoute des parents par son administration et 3,7% la trouvent plus sûre que celle privée.
Du côté des parents préférant cette dernière, 80,5% d’entre eux jugent ses enseignants comme plus performants que ceux du public, 70,1% trouvent ses infrastructures meilleures que celles du public, 51,7% soulignent la sécurité qui y règne, 38,7% mettent en relief la capacité d’écoute de son personnel administratif, 9,8% l’existence de lieux de restauration et 6,4% l’existence d’internats.
En réponse à une question concernant les langues de scolarisation, 73,1% des familles préférèrent l’arabe, le français et l’anglais ; 7,5% préfèrent l’arabe et le français ; 4,5% l’arabe, le français et l’amazigh ; 1,3% l’arabe, l’anglais et l’amazigh ; 1,1% l’arabe seulement ; 0,5% le français seulement ; 0,4% l’arabe et l’amazigh ; 0,4% l’arabe et l’anglais ; 0,1% l’anglais uniquement, 0,0% l’amazigh uniquement et 11,0% d’autres combinassions linguistiques.
52,2% en moyenne des familles considèrent l’école marocaine comme garantissant une scolarisation de qualité, 44% estiment l’inverse, 3,2% n’ont pas d’avis définitif concernant cette question. 60,4% des familles du monde rural estiment que l’école marocaine dispense un enseignement de qualité contre 49,2% des familles urbaines.
86,2% des interviewés âgés de 25 ans et plus ont classé l’apprentissage de la lecture et l’écriture comme rôle prioritaire de l’école. 65,2% se sont focalisés sur le rôle de l’école comme garant de l’avenir des enfants ; 54% mettent en exergue le rôle de l’école comme source de culture pour l’enfant, 43,4% pointent le rôle de l’école dans la préparation de l’élève à la réussite professionnelle.
Quant au rôle de l’école en tant que « transmetteur des valeurs » et « source d’éducation religieuse », il a été souligné respectivement par 33,4% et 25,7% des interviewers.
S’agissant des problèmes et des maux dont souffre actuellement l’école marocaine, les personnes interviewées ont pointé du doigt la faiblesse des acquis cognitifs des élèves (64,9%), le décrochage scolaire (45,1%), des méthodes d’enseignement obsolètes (43,3%), le surpeuplement des classes (40,7%), l’échec scolaire (34,9%), le manque d’enseignants (26,3%), la violence ( 10,8%), le manque d’orienteurs (7,3%) et autres (2,7%).
Ces mêmes personnes ont affirmé que ces problèmes sont appelés à s’aiguiser dans l’avenir. C’est le cas pour le décrochage scolaire (61,7%), la faiblesse des acquis cognitifs des élèves (49,3%), l’échec scolaire (40,9%), le surpeuplement des classes (38,2%), les méthodes d’enseignement obsolètes (31,1%), la pénurie d’enseignants (22,5%), la violence (16,8%), la formation inappropriée des enseignants (16,2%), le manque d’orienteurs scolaires (11,1%) et autres (1,1%).
» Source de l'article: liberation
Dans les villes, 55,2% des enquêtés se sont prononcés en faveur de l’école privée contre 35,2% pour l’école publique alors qu’au sein du monde rural, l’école publique fait encore l’unanimité avec 50,5% contre 37,7% pour l’école privée.
Elaborée auprès d’un échantillon de 3.000 familles (12.800 personnes) réparties sur l’ensemble du territoire national (2.000 en milieu urbain et 1.000 en milieu rural), cette étude a révélé, en outre, que 46,8% des parents dont les enfants poursuivent leurs études dans l’enseignement public considèrent l’école publique comme meilleure contre 45% des parents qui sont plutôt pour l’école privée.
Concernant les parents qui ont des enfants qui poursuivent leurs études dans l’enseignement privé, 74,3% d’entre eux préfèrent l’école privée contre 17,7% pour l’école publique.
88,5% des familles qui ont jeté leur dévolu sur l’école publique l’ont fait parce qu’elles considèrent cette dernière comme gratuite et moins chère, 44,5% trouvent que ses enseignants sont plus performants que ceux du privé, 12,5% considèrent ses infrastructures comme meilleures que celles du privé, 5,9% la préfèrent parce qu’elle dispose d’internats, 4,7% parce qu’elle offre de la restauration, 4,3% mettent en avant la capacité d’écoute des parents par son administration et 3,7% la trouvent plus sûre que celle privée.
Du côté des parents préférant cette dernière, 80,5% d’entre eux jugent ses enseignants comme plus performants que ceux du public, 70,1% trouvent ses infrastructures meilleures que celles du public, 51,7% soulignent la sécurité qui y règne, 38,7% mettent en relief la capacité d’écoute de son personnel administratif, 9,8% l’existence de lieux de restauration et 6,4% l’existence d’internats.
En réponse à une question concernant les langues de scolarisation, 73,1% des familles préférèrent l’arabe, le français et l’anglais ; 7,5% préfèrent l’arabe et le français ; 4,5% l’arabe, le français et l’amazigh ; 1,3% l’arabe, l’anglais et l’amazigh ; 1,1% l’arabe seulement ; 0,5% le français seulement ; 0,4% l’arabe et l’amazigh ; 0,4% l’arabe et l’anglais ; 0,1% l’anglais uniquement, 0,0% l’amazigh uniquement et 11,0% d’autres combinassions linguistiques.
52,2% en moyenne des familles considèrent l’école marocaine comme garantissant une scolarisation de qualité, 44% estiment l’inverse, 3,2% n’ont pas d’avis définitif concernant cette question. 60,4% des familles du monde rural estiment que l’école marocaine dispense un enseignement de qualité contre 49,2% des familles urbaines.
86,2% des interviewés âgés de 25 ans et plus ont classé l’apprentissage de la lecture et l’écriture comme rôle prioritaire de l’école. 65,2% se sont focalisés sur le rôle de l’école comme garant de l’avenir des enfants ; 54% mettent en exergue le rôle de l’école comme source de culture pour l’enfant, 43,4% pointent le rôle de l’école dans la préparation de l’élève à la réussite professionnelle.
Quant au rôle de l’école en tant que « transmetteur des valeurs » et « source d’éducation religieuse », il a été souligné respectivement par 33,4% et 25,7% des interviewers.
S’agissant des problèmes et des maux dont souffre actuellement l’école marocaine, les personnes interviewées ont pointé du doigt la faiblesse des acquis cognitifs des élèves (64,9%), le décrochage scolaire (45,1%), des méthodes d’enseignement obsolètes (43,3%), le surpeuplement des classes (40,7%), l’échec scolaire (34,9%), le manque d’enseignants (26,3%), la violence ( 10,8%), le manque d’orienteurs (7,3%) et autres (2,7%).
Ces mêmes personnes ont affirmé que ces problèmes sont appelés à s’aiguiser dans l’avenir. C’est le cas pour le décrochage scolaire (61,7%), la faiblesse des acquis cognitifs des élèves (49,3%), l’échec scolaire (40,9%), le surpeuplement des classes (38,2%), les méthodes d’enseignement obsolètes (31,1%), la pénurie d’enseignants (22,5%), la violence (16,8%), la formation inappropriée des enseignants (16,2%), le manque d’orienteurs scolaires (11,1%) et autres (1,1%).
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