Art & Culture
Titeuf se mobilise pour la sensibilisation contre le coronavirus
19.04.2020 - 17:29 «Coronavirus? Même pas peur!» claironne Titeuf dans une vidéo postée récemment par Zep sur les réseaux sociaux et sur YouTube. Sur le ton de l’humour, l’auteur genevois fait de la prévention en mettant en scène son héros et quelques-uns de ses camarades (Nadia, Puduk, Jean-Claude, Morvax). Au cours d’un dessin animé de 52 secondes, ceux-ci découvrent la manière de se protéger du virus, et comment ne pas le propager.
À un Titeuf naïf et fanfaron, une voix off explique que même s’il ne fait pas partie d’un groupe à risque, il peut devenir un porteur sain. Autrement dit, risquer de véhiculer quantité de microbes potentiellement dangereux, voire mortels pour ses proches. Les précautions à prendre? Se laver les mains plusieurs fois par jour (et même les pieds pour Puduk), garder ses distances (surtout avec des copains qui postillonnent comme Jean-Claude) et tousser dans un mouchoir ou dans sa manche. Ah oui, un détail encore, et il n’est pas anodin: pas de bisous, même à la maîtresse!
Déjà partagée des dizaines de milliers de fois, la vidéo est devenue… virale. C’était le but recherché, comme l’explique Zep, dans un appel téléphonique depuis son atelier avec nos confrères de la Tribune de Genève. «J’ai été contacté il y a peu par Patrick Chappatte. Lui-même avait été sollicité par le professeur Didier Pittet (ndlr: infectiologue et épidémiologiste). Ce dernier lui a suggéré d’imaginer quelque chose à destination des adolescents, qui ne se rendent pas compte du danger et contribuent à propager le virus. L’idée, c’était de les interpeller sur l’importance citoyenne de respecter les mesures sanitaires demandées.»
Plutôt que de réaliser un dessin, Zep a préféré monter – en un temps record – un minifilm. «C’est du bricolage. J’ai fait ça à l’ancienne sur mon ordinateur avec le logiciel «iMovie», alors qu’il faudrait utiliser des programmes plus évolués… que je ne maîtrise pas. Je reste un dessinateur «old school», qui travaille sur du papier. Quand Titeuf est transposé en dessin animé, ce sont d’autres gens qui s’occupent de la partie technique. Sauf que là, il fallait faire vite. J’ai imaginé une trentaine de dessins, nécessitant une animation simple (un œil qui bouge, une mèche qui s’agite, un bras qui se lève, etc.). Les voix des personnages contribuent beaucoup à la réussite du projet. Elles ont toutes été réalisées par le comédien français Donald Reignoux, qui prête ordinairement son timbre à Titeuf et Hugo dans les dessins animés. C’est vraiment lui qui rend l’ensemble vivant», explique Zep à nos confrères.
Efficace, Zep a exécuté tous les dessins nécessaires à sa vidéo en une après-midi. Quelques heures plus tard, durant la nuit, Donald Reignoux enregistrait les voix. Le lendemain, la vidéo était postée sur les réseaux sociaux. «J’aime bien ce genre d’opération. Cela me rappelle l’époque où je travaillais pour la presse», commente le dessinateur genevois, qui planche en ce moment même sur un nouvel album de Titeuf. Intégrera-t-il le coronavirus dans l’une ou l’autre des pages à venir? «Je ne pense pas, non. D’abord parce qu’il s’agit d’une histoire complète, dont le scénario est pratiquement bouclé. Ensuite parce que le livre ne sortira qu’en septembre 2021. Je ne suis pas persuadé qu’on parle encore du coronavirus dans un an et demi.» Il faut l’espérer…
» Source de l'article: liberation
À un Titeuf naïf et fanfaron, une voix off explique que même s’il ne fait pas partie d’un groupe à risque, il peut devenir un porteur sain. Autrement dit, risquer de véhiculer quantité de microbes potentiellement dangereux, voire mortels pour ses proches. Les précautions à prendre? Se laver les mains plusieurs fois par jour (et même les pieds pour Puduk), garder ses distances (surtout avec des copains qui postillonnent comme Jean-Claude) et tousser dans un mouchoir ou dans sa manche. Ah oui, un détail encore, et il n’est pas anodin: pas de bisous, même à la maîtresse!
Déjà partagée des dizaines de milliers de fois, la vidéo est devenue… virale. C’était le but recherché, comme l’explique Zep, dans un appel téléphonique depuis son atelier avec nos confrères de la Tribune de Genève. «J’ai été contacté il y a peu par Patrick Chappatte. Lui-même avait été sollicité par le professeur Didier Pittet (ndlr: infectiologue et épidémiologiste). Ce dernier lui a suggéré d’imaginer quelque chose à destination des adolescents, qui ne se rendent pas compte du danger et contribuent à propager le virus. L’idée, c’était de les interpeller sur l’importance citoyenne de respecter les mesures sanitaires demandées.»
Plutôt que de réaliser un dessin, Zep a préféré monter – en un temps record – un minifilm. «C’est du bricolage. J’ai fait ça à l’ancienne sur mon ordinateur avec le logiciel «iMovie», alors qu’il faudrait utiliser des programmes plus évolués… que je ne maîtrise pas. Je reste un dessinateur «old school», qui travaille sur du papier. Quand Titeuf est transposé en dessin animé, ce sont d’autres gens qui s’occupent de la partie technique. Sauf que là, il fallait faire vite. J’ai imaginé une trentaine de dessins, nécessitant une animation simple (un œil qui bouge, une mèche qui s’agite, un bras qui se lève, etc.). Les voix des personnages contribuent beaucoup à la réussite du projet. Elles ont toutes été réalisées par le comédien français Donald Reignoux, qui prête ordinairement son timbre à Titeuf et Hugo dans les dessins animés. C’est vraiment lui qui rend l’ensemble vivant», explique Zep à nos confrères.
Efficace, Zep a exécuté tous les dessins nécessaires à sa vidéo en une après-midi. Quelques heures plus tard, durant la nuit, Donald Reignoux enregistrait les voix. Le lendemain, la vidéo était postée sur les réseaux sociaux. «J’aime bien ce genre d’opération. Cela me rappelle l’époque où je travaillais pour la presse», commente le dessinateur genevois, qui planche en ce moment même sur un nouvel album de Titeuf. Intégrera-t-il le coronavirus dans l’une ou l’autre des pages à venir? «Je ne pense pas, non. D’abord parce qu’il s’agit d’une histoire complète, dont le scénario est pratiquement bouclé. Ensuite parce que le livre ne sortira qu’en septembre 2021. Je ne suis pas persuadé qu’on parle encore du coronavirus dans un an et demi.» Il faut l’espérer…
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