Art & Culture
Droits d’artistes marocains : Un guide voit le jour
14.12.2020 - 22:03Statut de l’artiste, droits d’auteur, droits voisins…
Destiné aux artistes ou aux professionnels de la culture résidant au Maroc, un guide est publié dans le cadre de Maram «Mobilising Access to Rights for Artists in Morocco» (Mobilisation pour l’accès des artistes à leurs droits), un projet de collaboration entre les universités d’Edinburg, Manchester et Keele et l’Association culturelle The Minority Globe. «Ce guide s’adresse à tous les artistes, marocains et migrants. Le combat est commun et universel. Alors, quel meilleur rempart, pour les artistes, que celui de la connaissance de leurs droits pour que leur créativité ne soit pas bridée et que leur quête du sens contamine positivement leurs publics», indique Aadel Saadani, membre du comité scientifique de Maram.
Composé de 27 pages, ce guide est un outil permettant d’avoir un aperçu sur le cadre juridique qui régit plusieurs questions. D’ailleurs, la première partie donne à voir les questions liées à la liberté de circulation et d’installation. La deuxième partie présente une idée sur les droits liés à la liberté d’expression et de création. En ce qui concerne la troisième partie, elle est consacrée au statut de l’artiste, droit d’auteur et droits voisins. Elle présente un bref aperçu historique sur le Bureau marocain du droit d’auteur (BMDA), les conventions et traités ratifiés par le Maroc en la matière, carte professionnelle de l’artiste et les métiers artistiques.
«Le Maroc s’est engagé depuis des décennies à instaurer une législation qui protège et garantit les droits d’auteur et les droits sociaux des artistes. Des lois ont été mises en place dans ce sens. Certaines ont été réformées ou sont en cours de révision, parfois sous la pression des praticiens, pour être en accord avec les conventions internationales ratifiées par le Royaume. Il n’en demeure pas moins que la situation des artistes reste précaire et qu’elle peut être la première à être ébranlée en cas de crise sociale, économique ou sanitaire, généralisée ou individuelle», peut-on lire dans le document.
Pour noter, le projet Maram est financé par le Conseil de recherche sur les arts et les sciences humaines du Royaume-Uni (AHRC – Global Challenges Research Fund) et s’appuie sur les résultats du projet «Arts for Advocacy: Creative Engagement with Forced Displacement in Morocco» (2016-2018). Il vise en effet à favoriser une plus grande reconnaissance sociale et institutionnelle des artistes au Maroc (en particulier des artistes migrants et des artistes marocains en situation de vulnérabilité).
» Source de l'article: aujourdhuiAutres articles
- Elle est décédée mardi soir : Zhour Maamri s’en va
- Libre d’obéir. Le management, du nazisme à aujourd’hui, de Johann Chapoutot
- Stratégie – Le manuel du management stratégique De Jean-Pierre Helfer, Michel Kalika, Jacques Orsoni et Didier Chabaud
- Port du pyjama dans les endroits publics : L’humour de Sophia Tsu aux aguets
- Une nouvelle émission dédiée le 3 février à la culture juive sur Medi1TV
- Partage de connaissances : HEM lance la 24ème édition de l’Université Citoyenne 2021
- Guérir du cancer : Dr Fati Hamzy préconise la voie naturelle

Articles Populaires
- Air Arabia Maroc lance une nouvelle liaison Nador-Malaga
- Stratégie – Le manuel du management stratégique De Jean-Pierre Helfer, Michel Kalika, Jacques Orsoni et Didier Chabaud
- Travel & Leisure World’s Best Awards 2021 : Banyan Tree Tamouda Bay parmi les nominés
- Une nouvelle émission dédiée le 3 février à la culture juive sur Medi1TV
- Plusieurs blessés graves et des dégâts matériels importants : Carambolage spectaculaire sur l’autoroute Casablanca-Berrechid
- Bank of Africa et la SIACE s’allient pour le renforcement du commerce extérieur
- Hommage aux personnalités sportives qui se sont illustrées en 2020 : Malgré la pandémie, la SNRT perpétue la tradition
- Le CRI de Fès-Meknès renforce les capacités entrepreneuriales des dirigeants
- Port du pyjama dans les endroits publics : L’humour de Sophia Tsu aux aguets
- «Bladifqalbi» pour les MRE : Une nouvelle plate-forme qui porte bien son nom