Art & Culture
Échanger pour mieux comprendre
03.06.2018 - 21:01 La Fondation Attijariwafa bank a récemment organisé, dans son espace d’art Actua à Casablanca, au milieu de la collection privée Guerraoui- Laoufir de céramiques de Safi, une nouvelle édition de son cycle de conférences «Echanger pour mieux comprendre». Cette rencontre a été placée sous le signe de la spiritualité et des relations humaines, à travers la présentation du livre «Soufisme et Coaching. Rencontres d’ici et d’ailleurs», paru aux Editions Tarik, et coécrit par Patricia Lambert, Master Certified Coach et Mouhcine Ayouche, Professional Certified Coach. L’ouvrage dont un exemplaire a été offert par la Fondation Attijariwafa bank, à l’ensemble des invités, a été conçu sous forme de dialogue entre les coauteurs, et Faouzi Skali, anthropologue et Christian Lestienne, psychologue clinicien et coach professionnel.
Dans son mot de bienvenue, Ismaïl Douiri, directeur général du groupe Attijariwafa bank, a expliqué: «En ce mois de piété, de spiritualité et de partage, la Fondation Attijariwafa bank a choisi de s’intéresser aux valeurs véhiculées, depuis plusieurs siècles, par le soufisme, et de voir dans quelle mesure celles-ci pouvaient être une source d’inspiration pour une technique d’accompagnement aussi moderne et laïque que le coaching». Reprenant l’esprit du livre, la conférence a été marquée par un échange interactif et profond entre les intervenants. Cette discussion a permis d’éclairer l’assistance sur la genèse de l’ouvrage et le choix de l’approche proposée par les coauteurs, ainsi que sur les motivations de chacun des participants à ce projet novateur, appelant le lecteur à une profonde introspection. «Nous avons privilégié la mise en miroir de deux mondes distincts en mettant de côté toute logique de comparaison », ont-ils souligné.
Patricia Lambert, Mouhcine Ayouche et Christian Lestienne ont ainsi partagé leur perception du soufisme et du coaching, et mis en exergue «l’importance de la quête de sens et la nécessité d’aller à la rencontre de l’ultime par le chemin du cœur, et non de la raison». Les échanges ont également mis en avant les atouts du soufisme comme source d’inspiration potentielle du coaching. «Le soufisme appelle à l’émancipation et à la convivialité qui peuvent tous deux contribuer à l’amélioration des rapports humains, dans la joie et la tolérance. De ce fait, le soufisme peut être d’un apport précieux au coaching qui est, certes, un nouveau métier en plein essor, basé sur la laïcité, mais qui a pour mission d’insuffler du lien social dans nos sociétés en crise ». Avant d’entamer la séquence de dédicaces du livre, les auteurs se sont prêtés au jeu des questions/réponses, donnant lieu à un débat riche autour, notamment, de la conciliation entre pratique spirituelle et accompagnement personnalisé, dans une époque marquée par la course à la performance et la réussite matérielle. A travers cette conférence-débat, la Fondation Attijariwafa bank confirme une fois de plus, sa volonté de promouvoir des échanges constructifs sur des sujets d’actualité, et de soutenir la production intellectuelle et la lecture auprès du grand public.
» Source de l'article: liberation
Dans son mot de bienvenue, Ismaïl Douiri, directeur général du groupe Attijariwafa bank, a expliqué: «En ce mois de piété, de spiritualité et de partage, la Fondation Attijariwafa bank a choisi de s’intéresser aux valeurs véhiculées, depuis plusieurs siècles, par le soufisme, et de voir dans quelle mesure celles-ci pouvaient être une source d’inspiration pour une technique d’accompagnement aussi moderne et laïque que le coaching». Reprenant l’esprit du livre, la conférence a été marquée par un échange interactif et profond entre les intervenants. Cette discussion a permis d’éclairer l’assistance sur la genèse de l’ouvrage et le choix de l’approche proposée par les coauteurs, ainsi que sur les motivations de chacun des participants à ce projet novateur, appelant le lecteur à une profonde introspection. «Nous avons privilégié la mise en miroir de deux mondes distincts en mettant de côté toute logique de comparaison », ont-ils souligné.
Patricia Lambert, Mouhcine Ayouche et Christian Lestienne ont ainsi partagé leur perception du soufisme et du coaching, et mis en exergue «l’importance de la quête de sens et la nécessité d’aller à la rencontre de l’ultime par le chemin du cœur, et non de la raison». Les échanges ont également mis en avant les atouts du soufisme comme source d’inspiration potentielle du coaching. «Le soufisme appelle à l’émancipation et à la convivialité qui peuvent tous deux contribuer à l’amélioration des rapports humains, dans la joie et la tolérance. De ce fait, le soufisme peut être d’un apport précieux au coaching qui est, certes, un nouveau métier en plein essor, basé sur la laïcité, mais qui a pour mission d’insuffler du lien social dans nos sociétés en crise ». Avant d’entamer la séquence de dédicaces du livre, les auteurs se sont prêtés au jeu des questions/réponses, donnant lieu à un débat riche autour, notamment, de la conciliation entre pratique spirituelle et accompagnement personnalisé, dans une époque marquée par la course à la performance et la réussite matérielle. A travers cette conférence-débat, la Fondation Attijariwafa bank confirme une fois de plus, sa volonté de promouvoir des échanges constructifs sur des sujets d’actualité, et de soutenir la production intellectuelle et la lecture auprès du grand public.
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