Art & Culture
Des fusions inédites au programme du Festival Gnaoua d’Essaouira
08.06.2018 - 21:01 Des fusions inédites seront au programme de la 21ème édition du Festival Gnaoua et musiques du monde d’Essaouira, qui se déroulera du 21 au 23 juin, ont annoncé, jeudi, les organisateurs. Grands moments d’échange et d’émotions, les fusions constituent une des traditions du Festival, qui n’a eu de cesse de mettre en avant tout le talent et l’héritage Gnaoua au profit du monde, grâce aux rencontres entre les maâlems et les plus grands musiciens internationaux, toujours charmés par la richesse de cette musique envoûtante, indique un communiqué des organisateurs. Ainsi, le vendredi 22 juin, le maâlem et directeur artistique Abdeslam Alikkane se produira sur la scène de la plage avec le bassiste Pepe Bao, grand musicien du panorama musical espagnol, qui a codirigé avec Andreas Lutz le groupe O’Funk’illo, et a collaboré pendant de nombreuses années avec Raimundo Amador, Obús, Barón Rojo ou Medina Azahara.
Le même jour, la scène Moulay Hassan connaîtra une rencontre entre le maâlem Saïd Oughessal, un des plus talentueux de sa génération et le trio composé de Zakir Hussain (tablas), Chris Potter (saxophone) et de Dave Holland (basse), un élément fondamental de l’évolution du jazz contemporain, qui a collaboré avec des grands noms tels que Miles Davis, Chick Corea, Herbie Hancock, Pat Metheny et bien d’autres, ajoute la même source. Toujours au programme du vendredi, une fusion conjuguée au féminin, par deux artistes africaines, à savoir Asma Hamzaoui, qui joue au guembri en défiant les tabous, et Fatoumata Diawara, qui chante malgré l’interdiction de pratiquer de la musique par les islamistes dans le nord du Mali, font savoir les organisateurs.
La rencontre entre Asma Hamzaoui, qui perpétue la tradition avec sa touche personnelle, et Fatoumata Diawara, qui préserve son héritage africain en tirant son inspiration de la tradition du chant wassoulou, promet d’être un moment de grande émotion, ajoutent-ils. Le samedi 23 juin, le Festival fera escale au Bénin avec une fusion unique entre maâlem Hassan Boussou et BIM (Benin International Musical), un collectif d’artistes béninois, en partenariat avec le groupe Radio France, qui vont rendre hommage à la musique des ancêtres du Dahomey à travers des rythmes vaudous, des chants traditionnels, avec des mélodies électriques bien pimentées et des sons modernes. “Les rythmes gnaoua et les danses du culte vaudou offriront un retour aux sources, avec des sonorités pleines d’énergie pour une fusion des plus impressionnantes”, lit-on dans le communiqué.
Le maâlem Hossam Gania, fils de l’indétrônable feu maâlem Mahmoud Gania, jouera, le samedi sur la scène Moulay Hassan, “aux côtés de la révélation du jazz anglais, le saxophoniste Shabaka Hutchings, le guitariste et bassiste français d’origine vietnamienne, le grand Nguyên Lê, le pianiste flûtiste attiré par les musiques maghrébines David Aubaile et le très prometteur Omar Barkaoui, un des batteurs marocains les plus doués de sa génération”.
Pensée par le Festival, cette création marocaine, française et anglaise vise à encourager le jeune Gania dans sa démarche artistique, précise la même source, faisant savoir que le Festival se chargera de lui produire un album, composé de morceaux du répertoire des gnaoua d’Essaouira, dont deux titres fusions interprétés lors de cette 21ème édition, et dirigé par le directeur artistique du Festival, le batteur et maître de la fusion Karim Ziad.
» Source de l'article: liberation
Le même jour, la scène Moulay Hassan connaîtra une rencontre entre le maâlem Saïd Oughessal, un des plus talentueux de sa génération et le trio composé de Zakir Hussain (tablas), Chris Potter (saxophone) et de Dave Holland (basse), un élément fondamental de l’évolution du jazz contemporain, qui a collaboré avec des grands noms tels que Miles Davis, Chick Corea, Herbie Hancock, Pat Metheny et bien d’autres, ajoute la même source. Toujours au programme du vendredi, une fusion conjuguée au féminin, par deux artistes africaines, à savoir Asma Hamzaoui, qui joue au guembri en défiant les tabous, et Fatoumata Diawara, qui chante malgré l’interdiction de pratiquer de la musique par les islamistes dans le nord du Mali, font savoir les organisateurs.
La rencontre entre Asma Hamzaoui, qui perpétue la tradition avec sa touche personnelle, et Fatoumata Diawara, qui préserve son héritage africain en tirant son inspiration de la tradition du chant wassoulou, promet d’être un moment de grande émotion, ajoutent-ils. Le samedi 23 juin, le Festival fera escale au Bénin avec une fusion unique entre maâlem Hassan Boussou et BIM (Benin International Musical), un collectif d’artistes béninois, en partenariat avec le groupe Radio France, qui vont rendre hommage à la musique des ancêtres du Dahomey à travers des rythmes vaudous, des chants traditionnels, avec des mélodies électriques bien pimentées et des sons modernes. “Les rythmes gnaoua et les danses du culte vaudou offriront un retour aux sources, avec des sonorités pleines d’énergie pour une fusion des plus impressionnantes”, lit-on dans le communiqué.
Le maâlem Hossam Gania, fils de l’indétrônable feu maâlem Mahmoud Gania, jouera, le samedi sur la scène Moulay Hassan, “aux côtés de la révélation du jazz anglais, le saxophoniste Shabaka Hutchings, le guitariste et bassiste français d’origine vietnamienne, le grand Nguyên Lê, le pianiste flûtiste attiré par les musiques maghrébines David Aubaile et le très prometteur Omar Barkaoui, un des batteurs marocains les plus doués de sa génération”.
Pensée par le Festival, cette création marocaine, française et anglaise vise à encourager le jeune Gania dans sa démarche artistique, précise la même source, faisant savoir que le Festival se chargera de lui produire un album, composé de morceaux du répertoire des gnaoua d’Essaouira, dont deux titres fusions interprétés lors de cette 21ème édition, et dirigé par le directeur artistique du Festival, le batteur et maître de la fusion Karim Ziad.
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