Art & Culture
La 18ème édition de “L’boulevard” annonce la couleur
05.09.2018 - 21:01 “L’boulevard”, le plus grand Festival de musique underground et d‘arts alternatifs au Maroc, sera de retour du 14 au 23 septembre courant à Casablanca. Cette 18ème édition ne se tiendra ni aux Anciens abattoirs de Casablanca ni au COC. C’est le stade du R.U.C qui abritera l’évènement. Pour ce qui est de la programmation, le retour de L’Boulevard s’annonce grandiose. Plus de 19 troupes sélectionnées pour la compétition “Tremplin L’boulevard” sont attendues sur scène, en plus de plusieurs groupes locaux et une pléiade d’artistes venus de France, d’Algérie, du Sénégal, de Belgique, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, du Mali et de Côte-d’Ivoire.
En ouverture de cette manifestation, le public aura rendez-vous, comme à l’accoutumée, avec la compétition “Tremplin L’boulevard” révélatrice de grands talents artistiques et qui permet à de jeunes formations musicales de se faire connaître auprès d’un plus large public.
Le «Tremplin» a pour but de les révéler au grand public et aux médias et puis concourir sur scène leur donne également l’occasion de se confronter aux conditions professionnelles du «Live show» et de rencontrer des professionnels de la musique : artistes, programmateurs ou producteurs. Depuis le lancement, en 1999, de cette initiative louable, près de 500 formations se sont produites sur la scène du Tremplin. «En initiant L’Boulevard, nous avons, en effet, créé un espace de divertissement, aussi bien pour le public que pour les groupes de musique. C’est l’un des rares évènements de l’année où l’on voit de jeunes métalleux (ensemble des gens adhérant à la culture de la musique metal), rassemblés à Casa», affirme Momo, cofondateur du Festival L’Boulevard.
Il est, par ailleurs, à noter que cette édition sera marquée par une série de rencontres culturelles «visant à aider, orienter, et conseiller les jeunes artistes à travers des échanges et des formations», expliquent les organisateurs, tout en soulignant que ces rencontres, baptisées “L’pitch”, permettront aux artistes marocains et internationaux de collaborer ensemble et de s’ouvrir sur de nouvelles cultures et sonorités. Outre les ateliers multidisciplinaires et les animations programmées, cette manifestation initiée par l’Association EAC-L’Boulvart sera également marquée par le spectacle de théâtre “Le conte des nez”, une pièce qui questionne le rejet d’autrui pour des divergences culturelles et religieuses. Rappelons d’autre part que le budget de cet évènement est l’un des moins importants des festivals au Maroc. D’abord, parce que l’Etat, la préfecture et la ville n’accordent presque aucune subvention aux organisateurs et puis l’association organisatrice de l’évènement s’appuie surtout sur un mode de financement privé (sponsoring et bénévolat). De plus, le festival a toujours eu pour contrainte de ne pas avoir de billetterie, puisque l’ensemble des activités est entièrement gratuit. Les organisateurs ont d’ailleurs été contraints d’annuler l’édition 2016, faute de financements suffisants. En effet, la fin du contrat de sponsoring signé avec l’un des opérateurs téléphoniques marocains avait beaucoup affecté les caisses des organisateurs.
» Source de l'article: liberation
En ouverture de cette manifestation, le public aura rendez-vous, comme à l’accoutumée, avec la compétition “Tremplin L’boulevard” révélatrice de grands talents artistiques et qui permet à de jeunes formations musicales de se faire connaître auprès d’un plus large public.
Le «Tremplin» a pour but de les révéler au grand public et aux médias et puis concourir sur scène leur donne également l’occasion de se confronter aux conditions professionnelles du «Live show» et de rencontrer des professionnels de la musique : artistes, programmateurs ou producteurs. Depuis le lancement, en 1999, de cette initiative louable, près de 500 formations se sont produites sur la scène du Tremplin. «En initiant L’Boulevard, nous avons, en effet, créé un espace de divertissement, aussi bien pour le public que pour les groupes de musique. C’est l’un des rares évènements de l’année où l’on voit de jeunes métalleux (ensemble des gens adhérant à la culture de la musique metal), rassemblés à Casa», affirme Momo, cofondateur du Festival L’Boulevard.
Il est, par ailleurs, à noter que cette édition sera marquée par une série de rencontres culturelles «visant à aider, orienter, et conseiller les jeunes artistes à travers des échanges et des formations», expliquent les organisateurs, tout en soulignant que ces rencontres, baptisées “L’pitch”, permettront aux artistes marocains et internationaux de collaborer ensemble et de s’ouvrir sur de nouvelles cultures et sonorités. Outre les ateliers multidisciplinaires et les animations programmées, cette manifestation initiée par l’Association EAC-L’Boulvart sera également marquée par le spectacle de théâtre “Le conte des nez”, une pièce qui questionne le rejet d’autrui pour des divergences culturelles et religieuses. Rappelons d’autre part que le budget de cet évènement est l’un des moins importants des festivals au Maroc. D’abord, parce que l’Etat, la préfecture et la ville n’accordent presque aucune subvention aux organisateurs et puis l’association organisatrice de l’évènement s’appuie surtout sur un mode de financement privé (sponsoring et bénévolat). De plus, le festival a toujours eu pour contrainte de ne pas avoir de billetterie, puisque l’ensemble des activités est entièrement gratuit. Les organisateurs ont d’ailleurs été contraints d’annuler l’édition 2016, faute de financements suffisants. En effet, la fin du contrat de sponsoring signé avec l’un des opérateurs téléphoniques marocains avait beaucoup affecté les caisses des organisateurs.
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