Art & Culture
Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan
27.03.2019 - 20:01 Le film documentaire palestinien “Mafak” du réalisateur Bassam Jarbawi a été projeté, lundi à Tétouan, dans le cadre de la 25ème édition du Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan (FCMT).
Bassam Jarbawi explore, sur grand écran à travers son film en lice dans la compétition officielle des documentaires, la situation de la Palestine à travers le regard de Ziad, tout juste libéré de prison.
A sa sortie, après quinze longues années d’emprisonnement, le monde a changé. Ziad, emprisonné pour avoir tué un Israélien, rencontre une jeune journaliste qui veut montrer la situation en Palestine à travers des témoignages. Mafak envisage d’ailleurs différents regards sur la Palestine.
La documentariste, incarnée à l’écran par la femme de Bassam Jarbawi, exprime une forte sensibilité artistique, en s’attachant à la beauté des paysages et à l’expression des sentiments. Ziad, après la prison, exprime davantage un discours politique, où la libération de la Palestine revêt une question de survie. La fin du film demeure relativement ouverte, malgré une tonalité très pessimiste.
La 25ème édition du FCMT rend hommage au cinéma palestinien auquel elle a consacré une programmation riche et variée, composée de longs et courts métrages de fiction et documentaires et d’une table ronde à laquelle participent des cinéastes et des intellectuels palestiniens de renommée internationale. Plus que des œuvres artistiques, ces films sont des témoignages d’un peuple qui lutte depuis presque un siècle pour disposer de lui-même, sur sa terre spoliée.
Dans un autre registre, une table ronde a été organisée mardi dans le cadre du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan, à laquelle ont pris part Abdelkrim Chiguer, enseignant-chercheur, Alain Masson, critique français et Massimo Lechi, critique italien. Les participants ont expliqué que le cinéphile joue le rôle de médiateur entre les producteurs cinématographiques et le public, contribuant ainsi à la création de liens intelligents et productifs entre le cinéma et la société.
Pour que cette médiation soit efficace et probante, le cinéphile est censé apprécier et interagir avec ce qui lui est présenté pour pouvoir ensuite transmettre son ressenti au public, ont-il soutenu, ajoutant qu’à travers cette démarche, il scrute le discours cinématographique et le mouvement de la caméra et se concentre sur certains éléments, en fonction de sa sensibilité et de sa vision du monde.
Ainsi, le cinéphile devient le reflet des positions des uns et des autres vis-à-vis du 7ème art et aspire à montrer que toute œuvre se prête à des lectures multiples. Elle entre également en jeu à chaque fois qu’un festival est organisé afin d’encadrer, orienter, restaurer les films anciens et protéger la mémoire d’un pays, ont-il estimé.
» Source de l'article: liberation
Bassam Jarbawi explore, sur grand écran à travers son film en lice dans la compétition officielle des documentaires, la situation de la Palestine à travers le regard de Ziad, tout juste libéré de prison.
A sa sortie, après quinze longues années d’emprisonnement, le monde a changé. Ziad, emprisonné pour avoir tué un Israélien, rencontre une jeune journaliste qui veut montrer la situation en Palestine à travers des témoignages. Mafak envisage d’ailleurs différents regards sur la Palestine.
La documentariste, incarnée à l’écran par la femme de Bassam Jarbawi, exprime une forte sensibilité artistique, en s’attachant à la beauté des paysages et à l’expression des sentiments. Ziad, après la prison, exprime davantage un discours politique, où la libération de la Palestine revêt une question de survie. La fin du film demeure relativement ouverte, malgré une tonalité très pessimiste.
La 25ème édition du FCMT rend hommage au cinéma palestinien auquel elle a consacré une programmation riche et variée, composée de longs et courts métrages de fiction et documentaires et d’une table ronde à laquelle participent des cinéastes et des intellectuels palestiniens de renommée internationale. Plus que des œuvres artistiques, ces films sont des témoignages d’un peuple qui lutte depuis presque un siècle pour disposer de lui-même, sur sa terre spoliée.
Dans un autre registre, une table ronde a été organisée mardi dans le cadre du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan, à laquelle ont pris part Abdelkrim Chiguer, enseignant-chercheur, Alain Masson, critique français et Massimo Lechi, critique italien. Les participants ont expliqué que le cinéphile joue le rôle de médiateur entre les producteurs cinématographiques et le public, contribuant ainsi à la création de liens intelligents et productifs entre le cinéma et la société.
Pour que cette médiation soit efficace et probante, le cinéphile est censé apprécier et interagir avec ce qui lui est présenté pour pouvoir ensuite transmettre son ressenti au public, ont-il soutenu, ajoutant qu’à travers cette démarche, il scrute le discours cinématographique et le mouvement de la caméra et se concentre sur certains éléments, en fonction de sa sensibilité et de sa vision du monde.
Ainsi, le cinéphile devient le reflet des positions des uns et des autres vis-à-vis du 7ème art et aspire à montrer que toute œuvre se prête à des lectures multiples. Elle entre également en jeu à chaque fois qu’un festival est organisé afin d’encadrer, orienter, restaurer les films anciens et protéger la mémoire d’un pays, ont-il estimé.
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