Economie
Certifier davantage d’entreprises agricoles africaines pourrait augmenter le nombre d’exportateurs
08.10.2018 - 21:00 Une étude publiée par le Centre du commerce international (ITC) et les Chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF) montre que les entreprises des pays africains francophones ont plus de chance d’exporter lorsqu’elles se conforment aux normes internationales.
Dans le cadre de cette étude, plus de 9000 entreprises ont été sondées au Bénin, au Burkina Faso, au Cameroun, en République centrafricaine, au Congo, en République démocratique du Congo, en Côte d’Ivoire, au Gabon, à Madagascar, au Maroc, au Niger, au Sénégal, au Togo et en Tunisie. 25 % d’entre elles disposent d’une certification internationale qui généralement concernent les normes de qualité ou de sécurité.
La certification est souvent une condition préalable à l’entrée dans les marchés étrangers. Ainsi, plus une entreprise est petite, moins elle a de chance de disposer d’un certificat reconnu au niveau international. Parmi les 16 pays étudiés, seuls 7 % des entreprises du secteur agricole exportent, dont 70 % d’entre elles sont titulaires d’un certificat international. Autrement dit, certifier davantage d’entreprises agricoles pourrait augmenter le nombre d’exportateurs.
“Le commerce vertueux dépend entre autres de normes efficaces et protectrices des consommateurs et de l’environnement – et garantit que l’ensemble des pays et leurs, petites et moyennes entreprises disposent des outils nécessaires à la mise en œuvre de ces normes », précise Arancha González, directrice exécutive de l’ITC.
L’étude révèle que les PME doivent souvent lutter pour supporter les coûts financiers, administratifs et autres liés à l’obtention et au maintien de la certification. Les institutions d’appui au commerce et à l’investissement peuvent intervenir dans la réduction des coûts de l’accès à l’information sur les normes et la certification. Par exemple, l’établissement de portails à guichet unique pour le partage d’informations de qualité sur les normes peut aider les PME à réduire ce type de coûts. D’après l’étude « Promouvoir la compétitivité des PME en Afrique francophone », il ressort que dans les pays où l’accès à l’information est optimal, le nombre d’entreprises certifiées est plus élevé.
Les coûts de certification sont souvent onéreux quelle que soit la taille de l’entreprise. En Afrique centrale, où les entreprises font face à des coûts importants, le taux de certification est le plus bas. En revanche, l’Afrique de l’Ouest semble offrir le meilleur rapport qualité-prix lorsqu’il est question de certification.
Cette étude contribue aux efforts de collecte de données plus riches sur les entreprises africaines. Ces dernières permettent aux décideurs politiques d’identifier les faiblesses de l’écosystème des affaires et d’appliquer les mesures correctrices nécessaires.
Pour rappel, le Centre du commerce international est l’agence conjointe de l’Organisation mondiale du commerce et des Nations unies. L’ITC aide les petites et moyennes entreprises dans les pays en développement et les économies de transition à devenir plus compétitives sur les marchés mondiaux, contribuant ainsi à un développement économique durable dans le cadre du programme Aide pour le commerce et les Objectifs de développement durable.
» Source de l'article: liberation
Dans le cadre de cette étude, plus de 9000 entreprises ont été sondées au Bénin, au Burkina Faso, au Cameroun, en République centrafricaine, au Congo, en République démocratique du Congo, en Côte d’Ivoire, au Gabon, à Madagascar, au Maroc, au Niger, au Sénégal, au Togo et en Tunisie. 25 % d’entre elles disposent d’une certification internationale qui généralement concernent les normes de qualité ou de sécurité.
La certification est souvent une condition préalable à l’entrée dans les marchés étrangers. Ainsi, plus une entreprise est petite, moins elle a de chance de disposer d’un certificat reconnu au niveau international. Parmi les 16 pays étudiés, seuls 7 % des entreprises du secteur agricole exportent, dont 70 % d’entre elles sont titulaires d’un certificat international. Autrement dit, certifier davantage d’entreprises agricoles pourrait augmenter le nombre d’exportateurs.
“Le commerce vertueux dépend entre autres de normes efficaces et protectrices des consommateurs et de l’environnement – et garantit que l’ensemble des pays et leurs, petites et moyennes entreprises disposent des outils nécessaires à la mise en œuvre de ces normes », précise Arancha González, directrice exécutive de l’ITC.
L’étude révèle que les PME doivent souvent lutter pour supporter les coûts financiers, administratifs et autres liés à l’obtention et au maintien de la certification. Les institutions d’appui au commerce et à l’investissement peuvent intervenir dans la réduction des coûts de l’accès à l’information sur les normes et la certification. Par exemple, l’établissement de portails à guichet unique pour le partage d’informations de qualité sur les normes peut aider les PME à réduire ce type de coûts. D’après l’étude « Promouvoir la compétitivité des PME en Afrique francophone », il ressort que dans les pays où l’accès à l’information est optimal, le nombre d’entreprises certifiées est plus élevé.
Les coûts de certification sont souvent onéreux quelle que soit la taille de l’entreprise. En Afrique centrale, où les entreprises font face à des coûts importants, le taux de certification est le plus bas. En revanche, l’Afrique de l’Ouest semble offrir le meilleur rapport qualité-prix lorsqu’il est question de certification.
Cette étude contribue aux efforts de collecte de données plus riches sur les entreprises africaines. Ces dernières permettent aux décideurs politiques d’identifier les faiblesses de l’écosystème des affaires et d’appliquer les mesures correctrices nécessaires.
Pour rappel, le Centre du commerce international est l’agence conjointe de l’Organisation mondiale du commerce et des Nations unies. L’ITC aide les petites et moyennes entreprises dans les pays en développement et les économies de transition à devenir plus compétitives sur les marchés mondiaux, contribuant ainsi à un développement économique durable dans le cadre du programme Aide pour le commerce et les Objectifs de développement durable.
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