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Jeunes pousses gnaoua : relève assurée
25.06.2018 - 18:03
C’est enfin arrivé. Le Festival Gnaoua et Musiques du monde prend place à Essaouira pour un week-end riche en sons. Les amoureux de la tradition musicale auront la joie de découvrir les nouveaux noms de la scène gnaouie.
C’est enfin arrivé. Le Festival Gnaoua et Musiques du monde prend place à Essaouira pour un week-end riche en sons. Les amoureux de la tradition musicale auront la joie de découvrir les nouveaux noms de la scène gnaouie.
Préserver, développer, perpétuer la tradition. N’est-ce pas la vocation d’un festival qui se respecte ? Gnaoua et Musiques du monde le fait bien en promouvant et en produisant une nouvelle génération de maâlems qui porteront le flambeau de la tradition gnaouie. Ce sera le coup de fraîcheur de cette 21e édition qui consacre les séniors d’hier, tout en pensant à demain. «La relève des Gnaoua» foulera la majestueuse scène de Place Moulay Hassan, pour d’inespérés baptêmes de feu, après une sélection minutieuse et un coaching sous la direction de maâlem Abdeslam Alikkane, directeur artistique du festival lui-même.
La tradition gnaouie prend racine dans différentes régions du Maroc. Aussi, les différentes écoles de la tagnaouite continuent à fleurir, portées par l’espoir insufflé par le Festival Gnaoua. Parmi les jeunes pousses de la nouvelle génération, mâalem Alikkane a cueilli des noms de Casablanca, de Marrakech et d’Essaouira.
Les Mâalems de demain
Jeudi 21 juin, la scène Place Moulay Hassan a été soulevée par la relève de Casablanca. Le public a découvert mâalem Ismael Rahil, nourri à la tagnaouite et à la tradition issaouia. Son groupe «Ouladbambra» enchaîne déjà les tournées mondiales dans le circuit de la world music. Il a également vu sur scène l’incroyable Khalid Sansi, qui explore via la tagnaouite d’autres disciplines, telles que la danse contemporaine. Brahim Hamam, lui, a fait montre de son art de fusionner les genres, qui lui permet de multiplier les collaborations artistiques.
Vendredi 22 juin, c’est à Marrakech d’envahir la scène avec Moulay El Taieb Adhbi qui détient les clés du patrimoine de la tradition marrakchie, Tarik Ait Hmtti qui a osé des fusions électro et Hicham Merchane, fils de maâlem Abdelkébir Merchane, dont la fusion jazz n’a aucun secret pour lui.
La relève d’Essaouira prendra place samedi 23 juin, pour rendre hommage à la ville hôte. On va découvrir Saïd Boulhimas, ancien lauréat des jeunes talents Gnaoua, qui vole aujourd’hui de ses propres ailes dans la scène de la world music. Mohamed Boumazzough est lui aussi un ancien lauréat des jeunes talents Gnaoua, qui a multiplié les concerts au Maroc et à l’étranger. Enfin, Abdelmalek El Kadiri qui a découvert la tagnaouite dans une lila à Essaouira et s’est, depuis, engagé sur la voix de la tagnaouite.
La relève en fusion
Place Moulay Hassan à 1h15 : un rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte puisqu’il donnera à voir la relève en fusion avec de grands noms de la tagnaouite et la World music. Sur scène, mâalem Hossam Gania, fils de feu maâlem Mahmoud Gania, jouera aux côtés de la révélation du jazz anglais, le saxophoniste Shabaka Hutchings, du guitariste et bassiste français d’origine vietnamienne, Nguyên Lê, du pianiste flûtiste épris de musiques maghrébines David Aubaile et du très prometteur Omar Barkaoui, un des batteurs marocains les plus doués de sa génération.
Cette création marocaine, française et anglaise dirigée par Karim Ziad, directeur artistique du festival, va être suivie par la production d’un album musical avec des morceaux du répertoire gnaoui d’Essaouira. La scène a été conçue par le festival, pour soutenir le jeune Hossam Gania qui, rappelons le, est habitué aux scènes internationales et aux fusions avec des artistes de renom.
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