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La pollution numérique, un ennemi aussi dangereux qu’invisible
01.04.2019 - 21:00 Le saviez-vous ? Si Internet était un pays, il serait le 6ème plus gros consommateur d’énergie et un des plus puissants ennemis de l’écologie via la pollution numérique qui en résulte. Invisible, cette pollution émet pourtant plus de CO2 que le trafic aérien. En cause, des gestes simples mais aux conséquences graves : envoyer des mails, les stocker, tweeter, téléphoner, recevoir des newsletters …
Difficile à imaginer, mais le numérique impacte notre planète à grande échelle. Si l’on en croit le site Data Center Map, Internet est avant tout un vaste réseau constitué de plus de 300 câbles transocéaniques étendus sur un réseau de plus d’1 million de km, ainsi que de 4359 data centers répartis dans 122 pays. Des centres de données dont le fonctionnement nécessite à la fois infrastructures et entretiens, comme des systèmes de refroidissement, mais encore l’alimentation électrique. Sans parler de la pollution liée à la fabrication de tous nos outils informatiques.
Evidemment, tout cela a un coup environnemental non négligeable. Entre gaz à effet de serre, utilisation d’importantes quantités d’eau (pour les systèmes de refroidissement), 60 millions de tonnes de déchets électroniques non recyclables, ou encore l’utilisation de matières premières non renouvelables, l’énergie utilisée, au niveau mondial, pour une heure de navigation sur Internet, équivaudrait à 4000 tonnes de pétrole, soit 4000 allers-retours Paris – New York. A l’échelle individuelle, un mail c’est 10g de CO2, soit une ampoule basse consommation pendant 60 minutes. Un internaute, c’est 1000 requêtes par an, soit 287.000 tonnes de CO2 ou l’équivalent de 1,5 million de km parcourus en voiture. Cela dit, cette réalité n’est pas une fatalité. Il existe bel et bien des solutions simples pour limiter son impact.
En premier lieu, le mieux est de désactiver vos notifications. Un outil comme ‘’Cleanfox’’ permet de s’en désabonner aisément. Ensuite, il faudrait penser à trier et supprimer les mails inutiles, ou au pire, les stocker sur un serveur. Il faut savoir que 500 mails supprimés, c’est un arbre de sauvé. Un bilan de votre activité numérique est tout aussi important, dans le sens où il vous permettra de désactiver ou désinstaller les applications peu ou pas utilisées. Dans cette optique, vous pouvez utiliser des applications mobiles comme ‘’Space’’.
Le choix de votre moteur de recherche peut lui aussi réduire votre pollution numérique. Comment ? Tout simplement en prenant le parti de choisir un moteur vert, qui soutient des projets écoresponsables. Pour exemple, Lilo. En plus de réduire votre impact carbone, ce moteur de recherche français finance des projets sociaux et environnementaux, grâce à vos recherches justement. Mais pas que. Un autre choix s’offre à vous, à savoir, le moteur de recherche ‘’Ecosia’’. Conçu en Allemagne, ‘’Ecosia’’ est un métamoteur de recherche solidaire. Il reverse 80% de ses bénéfices selon un programme de reforestation présent partout dans le monde. Autrement dit, il plante des arbres avec les revenus publicitaires, comme cela a été le cas au Burkina Faso, au Pérou, en Tanzanie et à Madagascar.
A la lumière de ces éléments, vous n’avez plus trop le choix, ni le droit de continuer à polluer la planète depuis votre PC ou téléphone. D’autant plus que les petites retouches à effectuer dans votre vie quotidienne sont infimes. Des changements autant invisibles que la pollution numérique.
» Source de l'article: liberation
Difficile à imaginer, mais le numérique impacte notre planète à grande échelle. Si l’on en croit le site Data Center Map, Internet est avant tout un vaste réseau constitué de plus de 300 câbles transocéaniques étendus sur un réseau de plus d’1 million de km, ainsi que de 4359 data centers répartis dans 122 pays. Des centres de données dont le fonctionnement nécessite à la fois infrastructures et entretiens, comme des systèmes de refroidissement, mais encore l’alimentation électrique. Sans parler de la pollution liée à la fabrication de tous nos outils informatiques.
Evidemment, tout cela a un coup environnemental non négligeable. Entre gaz à effet de serre, utilisation d’importantes quantités d’eau (pour les systèmes de refroidissement), 60 millions de tonnes de déchets électroniques non recyclables, ou encore l’utilisation de matières premières non renouvelables, l’énergie utilisée, au niveau mondial, pour une heure de navigation sur Internet, équivaudrait à 4000 tonnes de pétrole, soit 4000 allers-retours Paris – New York. A l’échelle individuelle, un mail c’est 10g de CO2, soit une ampoule basse consommation pendant 60 minutes. Un internaute, c’est 1000 requêtes par an, soit 287.000 tonnes de CO2 ou l’équivalent de 1,5 million de km parcourus en voiture. Cela dit, cette réalité n’est pas une fatalité. Il existe bel et bien des solutions simples pour limiter son impact.
En premier lieu, le mieux est de désactiver vos notifications. Un outil comme ‘’Cleanfox’’ permet de s’en désabonner aisément. Ensuite, il faudrait penser à trier et supprimer les mails inutiles, ou au pire, les stocker sur un serveur. Il faut savoir que 500 mails supprimés, c’est un arbre de sauvé. Un bilan de votre activité numérique est tout aussi important, dans le sens où il vous permettra de désactiver ou désinstaller les applications peu ou pas utilisées. Dans cette optique, vous pouvez utiliser des applications mobiles comme ‘’Space’’.
Le choix de votre moteur de recherche peut lui aussi réduire votre pollution numérique. Comment ? Tout simplement en prenant le parti de choisir un moteur vert, qui soutient des projets écoresponsables. Pour exemple, Lilo. En plus de réduire votre impact carbone, ce moteur de recherche français finance des projets sociaux et environnementaux, grâce à vos recherches justement. Mais pas que. Un autre choix s’offre à vous, à savoir, le moteur de recherche ‘’Ecosia’’. Conçu en Allemagne, ‘’Ecosia’’ est un métamoteur de recherche solidaire. Il reverse 80% de ses bénéfices selon un programme de reforestation présent partout dans le monde. Autrement dit, il plante des arbres avec les revenus publicitaires, comme cela a été le cas au Burkina Faso, au Pérou, en Tanzanie et à Madagascar.
A la lumière de ces éléments, vous n’avez plus trop le choix, ni le droit de continuer à polluer la planète depuis votre PC ou téléphone. D’autant plus que les petites retouches à effectuer dans votre vie quotidienne sont infimes. Des changements autant invisibles que la pollution numérique.
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