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D’une durée de 96 minutes, le film plonge les spectateurs dans l’histoire personnelle de la cinéaste qui, lors d’une visite chez ses parents à Casablanca pour les aider à déménager, découvre une photo déclencheuse d’une enquête émotionnelle. Cette quête la pousse à remettre en question les petits mensonges familiaux, ouvrant ainsi les portes des souvenirs enfouis de son quartier et de son pays.
L’œuvre, inspirée par les émeutes du pain qui ont éclaté à Casablanca en 1981, utilise habilement les décors authentiques et des figurines pour explorer le traumatisme persistant de cet événement historique. La réalisatrice tisse avec adresse une toile narrative qui transcende les frontières du cinéma, offrant au public une expérience viscérale et introspective.
« Le Maroc a été présélectionné dans la catégorie internationale des Oscars… Quelle journée !!! Fière de mon équipe, fière de mon pays. Je tiens à exprimer ma gratitude envers tous ceux qui ont choisi (The Mother of All Lies – Kadib Abyad). Je suis profondément reconnaissante. Félicitations, Grand-mère », a déclaré la cinéaste sur son compte Instagram après cette heureuse annonce.
« La Mère de tous les Mensonges » s’élève comme un hommage vibrant à la mémoire collective, explorant avec sensibilité les ramifications de la vérité au sein d’une famille et d’une communauté. Alors que le film gravit les échelons prestigieux des Oscars, il pose également des questions universelles sur l’authenticité et la façon dont le passé persiste à façonner notre présent. Une œuvre d’une grande profondeur culturelle qui mérite sans aucun doute l’attention des amateurs de cinéma avertis.
