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3 inconnues qui pourraient influencer le cours des événements

Les prémices de la résolution du dossier autour du Sahara commencent à se faire sentir depuis que les rapports de force régionaux et les évolutions géopolitiques ont changé. En ce mois d’octobre, mois durant lequel le dossier du Sahara est traité au niveau du Conseil de sécurité, trois grandes inconnues influenceront peut-être le cours des événements.

Selon le politologue Mustapha Tossa, la possibilité que ce rendez-vous onusien au niveau du . Il avance en ce sens que Conseil de sécurité puisse sonner la fin de l’aventure séparatiste serait fort probable. Il avance en ce sens que « les perceptions internationales de cette discorde saharienne ont changé ».

L’option de l’autonomie proposée par le Maroc est en train de gagner les esprits et les convictions, affirme-t-il, en prenant pour exemple la reconnaissance américaine, tournant espagnol et allemand, la presque unanimité arabe, les performances africaines, « autant de facteurs qui rendent la mission de l’Envoyé spécial de l’ONU Staffan de Mistura perméable à de nombreux changements et autres accélérations ».

Cependant, demeurent trois grandes inconnues qui suscitent curiosité et interrogations, fait-il noter, précisant qu’il s’agit en premier lieu du positionnement de la diplomatie française, suite à la « froide » crise publique entre  Rabat et Paris. Mustapha Tossa s’interroge si cette crise « va influencer la vision française de ce conflit et déteindre sur sa position ».

Le départ de l’ambassadrice de France à Rabat et le récent rapprochement théâtral avec l’Algérie en deux actes, pendant que les appels du Maroc ne trouvent pas d’écho à Paris, sont-ils des signaux à prendre en considération pour le dossier du Sahara?

La deuxième inconnue de cette équation régionale est le positionnement de l’Algérie, indique  Tossa. « Le parrain du Polisario qui se défend d’être partie prenante de ce conflit va-t-il enfin accepter de participer aux principes des tables rondes initiées par le processus onusien ? », demande-t-il au moment où à la même période l’année dernière, l’Algérie avait fait une fuite en avant pour bloquer le processus.

L’idée derrière ce refus, selon le politologue, est qu’elle évite que la communauté internationale ne lui demande officiellement des comptes quand à son soutien politico-militaire aux milices séparatistes du Polisario qui constituent une menace pour la stabilité et la sécurité régionales.

Par ailleurs, le niveau d’implication du régime iranien dans le soutien au polisario est également une source d’inquiétudes pour la communauté internationale, et c’est la troisième inconnue.

« Il faut dire que les  angoisses régionales autour de ce conflit sont en train de prendre de l’ampleur surtout depuis qu’il a été démontré que le régime iranien, dont les accointances politiques avec le régime algérien ne sont plus un secret pour personne, veut utiliser le polisario comme un instrument de guerre et d’influence comme il fait avec le Hezbollah libanais, les houthis au Yémen ou les brigades populaires en Irak », a indiqué le spécialiste du Maghreb.

Selon lui, l’implication du régime iranien dans cette crise régionale autour du Sahara devrait être un facteur supplémentaire pour la communauté internationale de le clore au plus vite et de contenir dans l’urgence cette discorde entre le Maroc et l’Algérie.

Enfin, la littérature juridique internationale indique qu’il n’est plus question de référendum ou d’indépendance du Sahara comme le voudrait ou le dirait la propagande algérienne, et cela sonne comme « la possibilité que ce rendez-vous onusien sur le Sahara puisse sonner la fin de l’aventure séparatiste est fort probable. En tout cas le suspense est à son comble ».

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