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Bensaïd : « Il faut accompagner les jeunes et les écouter »

Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaïd, a souligné qu’il faut établir une discussion avec notre jeunesse, lors de sa réponse aux questions orales, lundi à la Chambre des représentants.

Le ministre de a Culture adresse un conseil aux parents dans leur rapport avec leurs enfants, adolescents en l’occurrence. « Lorsque les jeunes, notamment ceux âgés entre 15 et 25 ans, commettent des erreurs, il faut les corriger, citant un vers extrait d’une célèbre chanson du groupe mythique Nass El Ghiwane, riche en symbolique : « Pardonnez le muet s’il parle ; nous sommes trop peu pour qu’on soit divisés. »

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« Le ministère dont je suis chargé est certes de la Culture, mais il est aussi celui de « Tameghrabit » (marocanité, une façon de vivre et de voir les choses propres aux Marocains, qui les distingue des autres peuples), et on ne peut pas parler de culture, sans parler de malhoun, de gnaoua, de rap et d’autres arts. Je suis un père avant d’être un homme politique ; je peux accepter d’entendre un langage vulgaire dans n’importe quel lieu public, mais nous devons nous engager avec les jeunes et les accompagner pour qu’ils changent de style », explique Bensaïd ajoutant que les festivals et les industries culturelles participent au développement économique de notre pays, comme le festival de Gnaoua, dont les études ont montré qu’un dirham dépensé en rapporte 17 à la ville, ou encore le festival de Fès qui réalise un taux d’occupation des hôtels de 100% et génère 500 000 dirhams de bénéfice net et ce, sans compter les emplois, et donc ce champ doit être institutionnalisé afin d’illustrer le rôle que jouent les festivals au niveau national.

A cet égard, le responsable gouvernemental a souligné qu’il existe plusieurs pays qui vivent de la culture, et le Maroc en a les ingrédients, fournissant des données chiffrées selon lesquelles le ministère de la Culture a dépensé cette année 40 millions de dirhams dans les festivals, soit un dirham pour chaque Marocain, un investissement trop insignifiant par rapport aux dépenses consenties dans le domaine de la culture au niveau mondial.

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D’autre part, et en réponse à une question relative au passeport jeunesse, Bensaid a expliqué que cet outils est l’un des projets du programme gouvernemental, et la préparation de la demande électronique a été complétée avec des services avancés et diversifiés dans les domaines de la culture, des transports publics et autres. Une expérience pilote se fera fin novembre, dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, à condition que le passeport jeunesse soit diffusé au niveau national l’année prochaine. Et de préciser que l’objectif est de créer un lien de confiance entre les jeunes et les institutions, pour faire face à un certain nombre de problèmes tels que la violence verbale. A cet égard, le passeport jeunesse jouera un rôle prépondérant.


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