
Hibapress
La présidente du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, a indiqué, mercredi à Rabat, que les régions du Sud du Royaume comptent environ 20.000 associations.
En réponse aux questions des journalistes lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du rapport annuel du CNDH sur la situation des droits de l’Homme au Maroc pour l’année 2022, Mme Bouayach a précisé que le Conseil a soutenu des dizaines d’associations s’activant dans divers domaines, dont le patrimoine hassani, les questions féminines, les personnes en situation de handicap, la littérature et la musique, outre des associations qui s’intéressent à la promotion des droits politiques et civils, notamment le droit d’expression.
D’autre part, elle a souligné que le CNDH interagit avec le Haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l’Homme (HCDH), à travers la présentation d’un rapport périodique sur la dynamique civile, politique, des droits de l’Homme, économique, sociale et environnementale dans les régions du Sud du Royaume, notant que le Conseil soumettra le rapport périodique au cours du mois prochain au sujet de cette dynamique, a-t-elle poursuivi.
Le Conseil fonctionne avec des outils d’action cohérents et selon la même logique sur l’ensemble du territoire national, a-t-elle enchaîné.
Quant aux allégations de Sultana Khaya, Mme Bouayach a fait savoir que le CNDH est intervenu en 2022 conformément à ses attributions, étant donné que tous les citoyens sont protégés par le système des droits de l’Homme de l’Etat marocain, faisant remarquer que le Conseil a fait un suivi de son état et constate qu’elle « est libre et circule librement ».
Elle a, dans ce cadre, noté que ces sujets ne font pas exception pour le Conseil qui œuvre selon une seule approche dans son traitement de toutes les questions.