Le Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme (CODESA) a dénoncé, cette semaine, le retard des autorités marocaines dans le renouvellement du passeport du militant sahraoui Ali Salem Tamek. Dans un communiqué repris par l’agence espagnole EFE, le CODESA a rappelé que Tamek a déposé une demande de renouvellement de son passeport il y a un mois auprès d’une circonscription administrative de la ville d’Assa, dans le sud du Maroc.
La même source ajoute que le 28 avril dernier, Tamek s’est rendu au service des passeports de la préfecture d’Assa-Zag mais n’a pas reçu de réponse à sa demande, et considère ce retard comme une «confiscation d’un droit garanti par le droit international humanitaire». «Il est probable que derrière la confiscation du droit du leader d’opinion sahraoui Ali Salem Tamek à renouveler son passeport, il y a des motifs de représailles pour sa défense du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance», ajoute le communiqué.
Ali Salem Tamek est, en effet, l’un des fondateurs et maintenant un membre consultant du CODESA, présidé auparavant par le Aminatou Haidar.
