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Des activistes appellent à la libération «immédiate» des journalistes emprisonnés

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Un groupe d’ONG et de militants marocains des droits de l’Homme a dénoncé, jeudi, la présence «continue» de prisonniers politiques dans les prisons marocaines. Ils ont appelé les autorités marocaines à répondre à la dernière résolution du Parlement européen (PE) en «libérant immédiatement» les journalistes critiques et les opposants politiques, écrit l’agence EFE.

L’Instance nationale de soutien aux détenus d’opinion et aux victimes de la violation de la liberté d’expression au Maroc a dénoncé, lors d’une conférence de presse à Rabat, que «les procès politiques continuent» dans le royaume. L’activiste Khadija Riadi, membre du réseau, a cité comme prisonniers politiques les journalistes Taoufik Bouachrine, Soulaiman Raissouni et Omar Radi, ainsi que le leader du Hirak du Rif, Nasser Zefzafi, qui purge une peine de 20 ans de prison. Dans son intervention, elle s’est concentrée sur les cas de l’ancien ministre Mohamed Ziane et des activistes Reda Benotmane et Saida Alami.

L’Instance considère la résolution du Parlement européen à travers sa résolution comme «une opportunité pour changer cette situation et lever l’injustice subie par les familles de leurs enfants à travers leur détention arbitraire», indique-t-elle dans un communiqué lu par Khadija Riadi.

Lors de la conférence, le directeur adjoint de Human Rights Watch pour le Maghreb, Eric Goldstein, a souligné que la dernière résolution du Parlement européen «intervient après 25 ans de silence» sur la situation des droits de l’Homme dans le royaume. Il a ajouté que les ONG «devraient» saluer la résolution, qui est non contraignante, et appeler les autres organes européens à sa mettre en œuvre. 

A rappeler que l’Instance nationale de soutien aux détenus d’opinion (INASDO) a salué, samedi, à la résolution du Parlement européen sur la situation de la presse au Maroc.


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