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Haddad dénonce un raisonnement illogique et contradictoire

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Dans l’affaire de supposée corruption visant des eurodéputés soi-disant proches du Maroc, le président de la Commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne (UE), Lahcen Haddad, a affirmé qu’au contraire ces personnes ne voulaient pas travailler avec leurs homologues marocains. Explications.

Le Parlement européen conduit plusieurs offensives contre le Maroc ces derniers mois, le « Marocgate » qui a découlé du « Qatargate » et qui doit devenir à présent une affaire distincte, l’histoire de l’espionnage au logiciel Pegasus, et récemment en janvier le vote d’une résolution sur les droits des journalistes.

Parmi ces affaires, le Marocgate qui incrimine des députés européens qui auraient reçu des cadeaux de la part du Royaume, est un bon exemple à soulever puisque selon, Lahcen Haddad, qui dirige la Commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne, ces mêmes personnes ont tout fait pour éviter de travailler dans le cadre des mécanisme mis en place entre les Parlements marocain et européen.

« Nous avions un cadre de travail commun sur lequel nous nous sommes accordés depuis 2008, et donc des mécanismes de dialogue et concertation dans le cadre de la commission mixte entre le Parlement marocain et le Parlement européen », a-t-il expliqué à Hespress FR, affirmant que lors de ces discussions et rencontres, tous les sujets sont évoqués y compris la liberté de la presse, les droits de l’homme, la migration, le bon voisinage, la sécurité etc.

« En adoptant cette résolution, le Parlement européen a brisé ce mécanisme et l’a outrepassé », a affirmé l’ancien ministre, déplorant un travail commun qui a mis des années à se faire « parti en fumée » à cause d‘ »une décision imprudente et irresponsable ».

Lahcen Haddad a par ailleurs expliqué qu’au niveau de la commission mixte, ses homologues européens ont posé plusieurs obstacles à la bonne marche du travail.

« Mon homologue européen au sein de la Commission mixte c’est Andrea Cozzolino », a-t-il fait remarquer, notant qu’il est venu après Antonio Panzeri, actuellement écroué pour des accusations de corruption liées au Maroc. « Il nous boycottait, il ne traitait pas avec nous », a insisté le président de la commission.

Et Francisco Jorge, son bras droit, a-t-il poursuivi, « ne répondait pas aux e-mails qu’on lui envoyait », soulignant qu’au temps de Panzeri, « lui-même ne traitait pas avec nous ».

« Donc ces personnes qui sont accusées de travailler pour le Maroc, ne traitaient pas du tout avec nous, au contraire, ils nous posaient tous les obstacles possibles pour éviter de travailler avec nous. Cela nous a poussés à aller au contact des groupes parlementaires, et des députés » directement pour continuer à travailler.

L’ancien ministre a expliqué que c’est dans un contexte hautement hostile au Maroc, fait de groupes oeuvrant pour les intérêts de l’Algérie et de la milice séparatiste du front polisario, que les parlementaires marocains étaient obligés de se rendre à chaque fois à Strasbourg ou à Bruxelles.

« Rien qu’en 2022, pas moins de 12 questions à charge contre le Maroc ont été posées et pas moins de 18 amendements défavorables au Royaume ont été soumis en relation avec différents rapports », a-t-il rappelé.

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