Irrigation par goutte à goutte. L’AMIAG tire la sonnette d’alarme

Depuis la publication de la circulaire du 06 octobre 2022 du ministère de l’Agriculture relative à l’AMO (Assurance Maladie Obligatoire) pour les agriculteurs, le secteur de l’irrigation par goutte à goutte est dans une situation très délicate qui a déjà provoqué la faillite de plusieurs dizaine d’entreprises, selon l’AMIAG.

C’est le désarroi. Les opérateurs du secteur de l’irrigation par goutte à goutte ne savent plus à quel saint se vouer. Alors que l’impact de la crise sanitaire du Covid-19 sur les entreprises du secteur perdure, elles doivent désormais faire face à de nouvelles contraintes. Il s’agit de contraintes d’ordre règlementaire qui mettent le business en danger. Selon l’Association Marocaine de l’Irrigation par Aspersion et Goutte à Goutte (AMIAG), le secteur souffre de deux contraintes majeures : l’une est liée à la circulaire du 06 octobre du ministère l’Agriculture relative à l’AMO et l’autre porte sur la procédure de l’autorisation de pompage qui a aussi bénéficié d’une circulaire jugée problématique par les professionnels. Notons que la circulaire sur l’AMO porte sur l’alignement des procédures d’octroi des incitations du FDA (Fonds de développement agricole) aux conditions prévues pour la généralisation de l’assurance maladie obligatoire de base pour les agriculteurs.

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En vue d’échanger sur cette délicate situation, l’AMIAG a organisé une rencontre le 21 janvier à Casablanca. Pas moins de 120 entreprises du secteur y ont pris part. Les participants ont ainsi discuté de ces diverses contraintes et de leur impact désastreux sur le business. A l’issue de la rencontre, l’AMIAG et ses membres ont pris un certain de mesures visant à leur permettre de se faire entendre afin d’attirer l’attention du ministre de l’Agriculture sur les complications occasionnées par la circulaire de son département. Pour rappel, le secteur de l’irrigation par goutte à goutte compte au moins 1500 entreprises. Selon l’AMIAG, de nombreuses entreprises du secteur sont déjà en faillite à cause de cette situation, et des centaines d’autres sont en passe de déposer le bilan.

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