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La différence  abyssale des salaires des coaches n’a pas fait la… différence

Walid Regragui est parvenu par la force des choses et du parcours héroïque des Lions de l’Atlas à se hisser dans le dernier carré… des entraîneurs. Eh oui ! il est devenu de cette aventure extraordinaire qu’a vécue notre sélection et qui n’est pas prête de finir l’un des quatre meilleurs coaches du monde.

Et pourtant au départ de cet évènement mondial le plus suivi de tous, ce Qatar 2022 qui désormais fait partie de notre Histoire nationale, qui aurait osé parier le moindre kopeck. Voyons voir ! Au départ de cette atypique coupe du monde, ils étaient 32 sélections, coachées par 32 illustres entraîneurs. Au lendemain de ces quarts de finale gagnants pour nous autres, le “gherbal “a fait bien de victimes et non des moindres.

Jugeons-en ! Au sortir des phases de groupes, celui qui percevait le meilleur émolument de tous, l’Allemand Dieter Flick qui touche un salaire annuel 6,5 millions d’euros dépassant largement son prédécesseur Joachim Low de 2,65 millions d’euros s’est empêtré les crampons d’entrée de compétition, le Japon étant passé par là. Il ne foulera point la pelouse du stade de Lusail au soir du 18 décembre, où se déroulera la finale.

Le second coach le mieux payé de la planète question sélection soit dit en passant, Gareth Southgate (Angleterre) 5,8 millions d’euros après avoir réussi à accrocher une place en ¼ de finale, a buté sur les Bleus de Didier Deschamps (3,8 millions d’euros) qui formait avec ses deux compères le podium à l’entame de cet évènement. De ce trio de tête ne reste plus que ce dernier dans le carré d’as.

Tite (Brésil) quatrième meilleur salaire, 3,6 millions d’euros a aussitôt la série des tirs au but face à la Croatie en ¼ de finale rendu le tablier. Il faut dire que la Croatie et le Maroc, qui font un parcours honorable, sont les deux seules nations à être sorties d’un même groupe, il n’en est nul autre. Autre éminence à n’avoir pas pu passer ce stade de la compétition Louis van Gaal -Pays-Bas- 2,9 millions d’euros. Ils étaient dix-huit (18) sélectionneurs à percevoir un salaire supérieur à un million d’euros par an.

Parmi ceux-là en sixième position apparaît l’Argentin Gerardo Martino ou Tata Martino pour les intimes qui veillait au destin du Mexique le mieux payé des entraîneurs de la Concacaf, avec 2,9 millions d’euros de revenus par an. Disparu lui aussi. Dans cette catégorie à ce stade des ½ finale il n’en reste que deux, Didier Deschamps et Lionel Scaloni – Argentine – 2,6 millions d’euros.

On ne vous dit pas, tous les autres ont plié bagage et tout en rendant hommage au Portugais Fernando Santos (Portugal) qui malgré ses 2,25 millions d’euros n’a pas pu grand-chose face à la furia des Lions de l’Atlas ou au sympathique Espagnol Luis Enrique (Espagne) et (16ème place) qui touchait 1,15 million d’euros et qui a dû passer la main suite à sa sortie de route face au Maroc avant même que d’avoir digérer sa défaite.

Sinon les deux autres préposés au carré d’As, le Croate Zlatko Dalić (Croatie) et (24ème) 550 000 euros et notre chouchou national notre sélectionneur national Walid Regragui (le mieux payé des entraîneurs africains) avec 756.000 euros et quelques miettes, en 21ème position des appointements annuels. Dans ce dernier carré, on notera que les quatre derniers demi-finalistes sont des coaches locaux. Didier Deschamps (France), Lionel Scaloni (Argentine), Hoalid Regragui (Maroc) et Zlatko Dalić (Croatie). Ce dernier et Deschamps étaient déjà en finale au Mondial de Russie 2018 auquel avaient participé nos Lions de l’Atlas sans dépasser la phase de groupe sous la houlette du Français Hervé Renard (Arabie saoudite) qui touche actuellement 1,1 million d’euros annuellement.

Rappelons tout de même que la Coupe du monde 2022 sera celle qui rapportera le plus d’argent aux équipes avec une augmentation de 40 millions de dollars par rapport au mondial russe de 2018, qui avait été augmentée de 12 % par rapport à de la Coupe du monde au Brésil en 2014. Notre aventure nous ramène à feu Thierry Roland le célèbre commentateur sportif de TF1, le 12 juillet 1998, à l’issue de la finale de la Coupe du monde gagnée par les Bleus contre le Brésil qui avait eu ces mots pleins d’une émotion non feinte « Je crois qu’après avoir vu ça, on peut mourir tranquille ». Pour nous autres, on attendra mercredi voire dimanche avant que d’y penser.

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