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L’Algérie aurait exigé un rapport sur la démission d’Oubi Bachir

Le Polisario n’a pas encore donné sa version pour expliquer la démission d’Oubi Bachir Bouchraya. Son agence officielle de presse fait encore la sourde oreille au départ du représentant du Front en Europe et à l’Union européenne.

Cette défection préoccupe le parrain algérien. Il a exigé du secrétaire général du «ministère de la Sécurité», Sidi Oggal qui occupe également le poste de coordinateur avec les services de renseignements algériens, de rédiger un rapport sur les circonstances d’une démission qui fragilise davantage l’autorité de Brahim Ghali, apprend-on d’une source sahraouie.

Oubi Bachir a attribué sa démission à «de profondes divergences avec le secrétaire général» du Polisario. Une version qui ne semble pas convaincre les Algériens, d’autant que ce départ intervient à quelques semaines de la tenue du 16e congrès du Front, prévu du 13 au 17 janvier prochain.

L’intérêt des responsables algériens pour cette démission s’inscrit dans une longue tradition. Pour rappel, le pouvoir algérien avait convoqué, en décembre 2021, l’auteur de la déclaration polémique la «RASD n’est pas un Etat», Mustapha Sidi El Bachir, le «ministère des territoires occupés et de la diaspora sahraouie», pour qu’il présente des explications sur ses propos.

Au congrès de décembre 2019, la candidature d’Oubi Bachir au secrétariat national du Polisario avait remporté la première place parmi la liste des postulants.


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