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le bizutage au CHU Ibn Sina arrive au Parlement

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Le député Abdellah Bouanou, membre du groupe parlementaire du PJD, à la Chambre des représentants, a demandé l’intervention du ministre l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui.

Et ce, afin de mettre un terme définitif aux brimades excessives, humiliantes et dégradantes que subissent les étudiants internes du CHU Ibn Sina de Rabat, sous prétexte de cette pratique appelée « bizutage » et que certains, de par le monde, n’hésitent plus à considérer comme un grave délit et « sont constitutifs d’une infraction pénale », dans certains pays.

Dans une question écrite, le député PJDiste a vivement critiqué ces pratiques barbares, faites de tortures et d’humiliations diverses, que l’on fait sadiquement subir aux nouveaux internes du CHU, sous la houlette des anciens étudiants, sorte d’initiation à laquelle est soumis une personne « en vue de favoriser son intégration au sein d’une communauté scolaire ou universitaire »! La belle (et dégradante) affaire qu’est ce condamnable bizutage!

Et Bouanou de poursuivre que ces pratiques sont constituées d’actes avilissants et vexants qui datent d’une période ancienne et révolue, mais perdurent impunément au sein du CHU Ibn Sina au détriment des nouveaux internes, de la part des anciens de l’Association des médecins internes de Rabat.

Parmi ces pratiques humiliantes, physiquement et moralement, les nouveaux internes sont obligés de se déshabiller, leurs téléphones portables leur sont confisqués; De même qu’ils subissent des tortures physiques et morales, comme être obligés de parcourir une certaine distance sur leurs genoux, sont aspergées d’eaux et entendent des mûres et pas des vertes de vulgarités et d’insultes proférées à leur encontre par les anciens médecins internes, a expliqué le député du PJD, très scandalisé et désapprobateur, concernant le bizutage au CHU Ibn Sina de la capitale

Larbi Alaoui




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