Le Club des magistrats du Maroc refuse toute ingérence dans la souveraineté du Royaume

Le Parlement européen (PE) a voté, ce jeudi, une résolution sur la « situation des journalistes au Maroc », où il a appelé les autorités à « mettre fin au harcèlement des tous les journalistes, leurs familles et leurs avocats ». Réfutant ces allégations, le Club des magistrats du Maroc a évoqué une « ingérence dans la souveraineté judiciaire » du pays.

Critiquant cette résolution, le Club a annoncé, dans un communiqué de son bureau exécutif, avoir tenu, vendredi 20 janvier 2023, une réunion urgente afin d’examiner ladite résolution, dans laquelle le Parlement européen critique la situation des droits de l’homme dans le Royaume.

Les membres du bureaux se sont arrêtés sur la «teneur» et les «dimensions» de ladite résolution, et rejeté « catégoriquement » toute forme d’ingérence dans la souveraineté judiciaire du Maroc et de toute tentative visant à influencer les décisions de la justice, indique le texte.

La justice marocaine est la « seule et unique institution habilitée à protéger les droits et libertés individuels et collectifs, ainsi que la sécurité judiciaire », conformément à l’article 117 de la Constitution, a rappelé le Club des magistrats du Maroc, qui s’est dit « indigné par cette initiative du PE qui a porté atteinte aux institutions judiciaires marocaines.

Au terme de sa réunion, le Club des magistrats du Maroc a réitéré son engagement à « défendre les garanties des droits et libertés des citoyens » et son « attachement aux valeurs et principes constitutionnels relatifs aux droits et libertés fondamentaux », dont les libertés de pensée, d’expression et de la presse, ainsi que la garantie des droits de la défense, du droit à une justice équitable et du principe de présomption d’innocence.

Pour rappel, dans sa « résolution », le PE se prétend préoccupé par « les allégations selon lesquelles les autorités marocaines auraient tenté de corrompre des élus du Parlement européen ».

Le texte, pour le moins controversé, a été adopté par 356 voix pour, 32 voix contre et 42 abstentions, et parmi les voix contre figurent 17 députés socialistes espagnols du PSOE et 13 eurodéputés du Rassemblement national français de Marine Le Pen.

L’acharnement contre le Maroc, commandité et injustifié, émanant de groupes à la solde d’agendas cachés, est parfaitement reflété par le nombre de tentatives visant à saper la relation privilégiée entre le Maroc et l’Union européenne.

Pas moins de 112 questions parlementaires ont été adressées depuis le début de cette législature, 18 tentatives d’Amendements en 2022, 4 tentatives de Résolutions en 2022 dont une résolution adoptée en 2021 (évènement de la ville marocaine de Sebta), et 2 tentatives de nomination au prix Sakharov de personnes qui n’ont rien à voir avec les Droits de l’Homme et 3 résolutions avortés concernant le cas de Omar Radi en 2022.

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