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Le Commissaire européen Oliver Varhelyi, en visite en février au Maroc

Le Hongrois, Oliver Varhelyi, Commissaire européen chargé des relations avec le voisinage de l’UE et qui supervise également les négociations d’adhésion à l’Union européenne, un proche allié du Premier ministre hongrois Viktor Orban est attendu au début du mois prochain à Rabat.

Il devrait vraisemblablement rencontre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger. Ce déplacement intervient dans un contexte de fortes tensions entre le Royaume et l’Union européenne et trois semaines après la venue de Josep Borrell, Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Il faut dire que les relations entre le Royaume et l’UE ne sont pas au fixe en ce moment, mais pas au niveau de l’exécutif.  

En effet, rappelons-le, le litige est avec le parlement européen qui dernièrement avait adopté une résolution dénonçant les atteintes à la liberté de la presse au Royaume. Sans incidences ni conséquences toutefois, le texte n’étant pas à caractère contraignant. D’un autre côté, cela agace plutôt au niveau du Législatif aussi bien à Strasbourg qu’à Rabat. Mais entre la capitale marocaine et la Commission européenne Bruxelles, aucun nuage ne semble être en vue. Cela étant, le Royaume n’avait jamais été épinglé sur les questions relatives aux droits de l’homme et à la liberté de la presse par l’UE. 

Oliver Varhelyi est lui-même visé par l’organe législative européenne. On reprend les mêmes et on recommence, à savoir le groupe des Socialistes et Démocrates. Sur leur initiative, le Parlement européen avait demandé, la semaine passée, qu’une enquête indépendante et impartiale, soit diligentée à son encontre ainsi qu’à deux autres eurodéputés pour déterminer s’il avait enfreint ou non au code de conduite de l’exécutif européen.

On peut y voir là une tendance tout à fait tendancieuse actuellement très en vogue dans l’hémicycle européen. Les eurodéputés socialistes l’accusent d’avoir « délibérément éludé et affaibli le caractère essentiel des réformes démocratiques et de l’Etat de droit dans les pays en voie d’adhésion à l’Union européenne ». Ce à quoi a répondu le porte-parole de la Commission européenne, Eric Mamer « La politique d’élargissement n’est pas entre les mains d’un commissaire, mais du Collège des commissaires, qui prend les décisions et évalue la situation des pays souhaitant adhérer ». 

Cela dit, le Commissaire européen à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage avait déjà effectué une visite au Maroc en mars de l’an passé où il avait rencontré le Chef de la diplomatie Nasser Bourita, le ministre de l’Intérieur Abdelaouafi Laftit et l’argentière du Royaume Nadia Fettah, ainsi que le président de la CGEM, Chakib Alj. Le haut responsable européen avait réitéré la volonté de l’UE de coopérer avec le Maroc pour soutenir les petites et moyennes entreprises. Cette dernière s’était alors engagée à développer son partenariat avec le Royaume, particulièrement dans le domaine économique et de l’entreprise.  

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