
La publication de l’avis du Conseil de la concurrence sur la flambée des prix dans son volet hydrocarbures a fait couler beaucoup d’encre. Objet, la semaine dernière, de la une de TelQuel, le rapport d’Ahmed Rahhou a pointé une série d’irrégularités dans la fixation des prix à la pompe par les sociétés pétrolières. Entretien avec l’économiste Mohammed Benmoussa sur ce dossier.
Par
Réda Dalil
Prochaine étape dans cet interminable feuilleton, le vote de deux lois devant permettre au Conseil de la concurrence de reprendre l’enquête sur les soupçons d’entente illicite entre les opérateurs du marché des carburants, là où elle avait été avortée en 2020, pour vice de procédure.
Rompu aux complexités de ce dossier, l’économiste et ancien membre de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD), Mohammed Benmoussa, s’est plongé dans ces textes de loi et a essayé d’en dénouer la complexité. Son diagnostic est pour le moins inquiétant.