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Le département d’Etat US salue les capacités du Maroc

Le Département d’État américain a publié son rapport annuel sur le terrorisme dans le monde pour 2021 dans lequel le Maroc figure. Le Royaume est décrit comme un allié majeur et un acteur fort dans la lutte contre le terrorisme, les crimes violents, le blanchiment d’argent et la protection des frontières.

Les efforts du Maroc dans la lutte anti-terroriste ont été décrits dans les détails dans le très long rapport annuel du Département d’Etat américain.

En 2021, le royaume a continué sa lutte intense contre le terrorisme, lui permettant de n’enregistrer aucun incident tout au long l’année grâce à la vigilance de ses services de sécurité et à son approche proactive.

«Le pays a continué de faire face à des menaces sporadiques de la part de petites cellules terroristes indépendantes, dont la majorité se disaient inspirées ou affiliées à l’Etat islamique», a noté le rapport qui rappelle que le pays est membre du Forum mondial de lutte contre le terrorisme, qu’il co-préside avec le Canada, ainsi que du groupe de travail contre l’extrémisme violent de la coalition mondiale pour vaincre Daech, et co-préside le groupe de réflexion sur l’Afrique au sein de cette même coalition.

Le département d’Antony Blinken explique que les États-Unis et le Maroc ont «une longue histoire de coopération solide en matière de lutte contre le terrorisme».

Le gouvernement marocain a poursuivi sa stratégie globale dans la lutte contre l’extrémisme et le radicalisme, tout en assurant une coopération régionale et internationale.

Les efforts du Maroc dans la lutte contre le financement du terrorisme sont salués par les Etats-Unis dans ce rapport qui indique que le Maroc est membre du Groupe d’action financière sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (GAFIMOAN) et que l’Autorité nationale du renseignement financier est membre du Groupe Egmont.

«En 2021, le Maroc a promulgué une législation anti-blanchiment plus stricte, conformément aux normes du Groupe d’action financière (GAFI), en réponse à un rapport d’évaluation mutuelle du GAFIMOAN de 2019 qui a placé le Maroc sur un statut de surveillance accrue pour le blanchiment d’argent», souligne la publication.

Sur le volet de la lutte contre l’extrémisme violent et l’idéologie extrémiste, le rapport rappelle certaines initiatives du Maroc comme le centre de formation des imams du Maroc à Rabat qui forme aussi des imams d’Afrique de l’Ouest, et souligne que le royaume «dispose d’une stratégie dans ce domaine qui donne la priorité au développement économique et humain en plus de la lutte contre la radicalisation menant à la violence».

«La Rabita Mohammadia des oulémas lutte contre la radicalisation en produisant des recherches universitaires, en révisant les programmes d’enseignement et en menant des activités de sensibilisation des jeunes sur des sujets religieux et sociaux», indique le rapport.

Le Département d’État, a poursuivi la même source, « a soutenu les efforts de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) pour moderniser la gestion pénitentiaire, développer des outils de classement des détenus, maîtriser les troubles, modifier le comportement des détenus et construire des établissements plus sécurisés ».

«La DGAPR, en coopération avec d’autres ministères, a organisé plusieurs formations sur son programme de déradicalisation, Moussalaha (Réconciliation), tant pour les femmes que pour les hommes», ajoute encore le Département d’Etat.

Sur le rôle du Maroc dans la coopération internationale et régionale, le Département d’État qualifie le Maroc d’«allié majeur non membre de l’OTAN», rappelant qu’il accueilli en 2021 les manœuvres de l’African Lion, «l’exercice militaire le plus important et le plus complexe de l’AFRICOM (Commandement américain pour l’Afrique), qui comprend une formation spécialisée pour les unités liées à la lutte contre le terrorisme».

«En 2021, les services de sécurité marocains (…) ont arrêté au moins 55 personnes lors de 11 opérations de lutte contre le terrorisme, démantelant efficacement des cellules aux premiers stades de la planification d’attaques contre une série de cibles, notamment des bâtiments publics, les services de sécurité et des personnalités éminentes», peut-on lire dans le rapport.

Le document note que le Maroc a bénéficié dans ce sens de la collecte de renseignements, du travail de la police et de la collaboration avec des partenaires internationaux pour mener des opérations de lutte contre le terrorisme, avec le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ, relevant de la DGST).

«Les forces de l’ordre marocaines ont participé à un large éventail de programmes parrainés par les États-Unis pour améliorer les capacités techniques et d’enquête du pays, notamment les enquêtes financières, l’analyse du renseignement et la cybersécurité», note le département de Blinken.

Il ajoute que la sécurité des frontières est restée une priorité absolue pour les autorités marocaines et que les autorités aéroportuaires marocaines ont d’excellentes capacités de détection des documents frauduleux.

Enfin, la police, les douaniers et la Gendarmerie royale ont mis en place des points de contrôle mobiles et fixes le long des routes dans les zones frontalières et aux entrées des principales villes (…) en plus des unités de la marine et des garde-côtes marocains qui ont surveillé et patrouillé les vastes eaux côtières du Maroc, y compris le détroit de Gibraltar, pour lutter contre les trafiquants, ajoute le rapport américain.

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