ActualiteYabiladi

Le Maroc prend ses précautions par rapport à la Chine mais sans s’inquiéter

[ad_1]

Les mesures prises par le Maroc, vis-à-vis des voyageurs en Chine, sont des précautions dictées par l’évolution de la pandémie dans ce pays, a indiqué, lundi 2 janvier à Rabat, le médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, Tayeb Hamdi. Il a assuré, dans une déclaration à la MAP, que ces mesures ne reflètent ni des inquiétudes, ni des prévisions négatives concernant l’évolution de la pandémie de Covid-19.

En Chine, l’épidémie connaît une flambée depuis la levée soudaine des restrictions, en place dans le cadre de la politique zéro covid. Dr. Hamdi a expliqué que les mesures prises par le Maroc survient alors que le pays connaît une propagation de variants «hyper contagieux», notamment le BF.7, qui circule déjà dans plusieurs pays. Des rapports en provenance de Chine indiquent que BF.7 serait plus contagieux, avec une période d’incubation plus courte et une plus grande capacité à infecter les personnes qui ont déjà eu la Covid. Selon la même source, l’émergence de nouveaux variants est un processus naturel. De ce fait, l’émergence d’un nouveau variant plus virulent qu’Omicron, ainsi que sa possible propagation doivent toujours être prises en compte.

Dans ce cadre, l’interdiction d’accès au territoire marocain à tous les voyageurs, quelle que soit leur nationalité, en provenance de Chine est conforme à la politique marocaine de préventiion et d’anticipation, selon le médecin. Cela s’explique également par l’absence de partage en temps réel, par le gouvernement chinois, des données sur l’évolution de l’épidémie, notamment sur les séquençages, les hospitalisations et les décès, outils essentiels pour détecter en temps opportun l’émergence de nouveaux variants et le degré de leur virulence. Alos que l’OMS avait incité la Chine, le 30 décembre dernier, à partager ces données et confirmé l’insuffisance de ces dernières, les Etats ont pris des mesures unilatérales afin de restreindre le risque de propagation d’un éventuel variant plus virulent et suivre, à travers des prélèvements PCR, sur les voyageurs provenant de Chine, l’évolution génomique de l’épidémie.

Le médecin a notamment affirmé qu’«au lieu de compter sur la seule responsabilité individuelle pour suivre l’épidémie localement, le Maroc a pris une mesure collective et anticipative, en attendant d’avoir plus de données». Cette mesure devrait, d’autre part, accélérer la reprise des voyages à l’étranger des chinois après la levée des mesures restrictives, a-t-il ajouté. Il a poursuivi en affirmant que l’année 2023 est toujours de plus en plus pressentie comme l’année de la fin de la pandémie. Les ménages, les entreprises et les investisseurs au Maroc sont d’ailleurs appelés à développer positivement leurs plans pour 2023 et pour les années à venir, a-t-il suggéré, saluant «le succès marocain» dans la gestion de cette crise sanitaire.


Continuer la lecture

Afficher plus
Bouton retour en haut de la page