En ces temps, où la flambée du prix des énergies fossiles et surtout celui du gaz naturel secouent le monde et qui n’ont de cesse de susciter moult inquiétudes mondialement, nul doute que les énergies renouvelables s’inscrivent de plus en plus comme l’alternative idoine.
Le Maroc qui en sait des choses sur l’augmentation des prix des énergies fossiles est un bon élève dans ce domaine du renouvelable de par une politique sage et parfois, il fait même dans l’excellence. Les différents classements mondiaux en la matière en témoignent tels ceux du, Climate Change Performance Index (CCPI), le classement Renewable Energy Country Attractiveness Index (RECAI) d’Ernst & Young (EY) ou autres, où il fait figure de l’élève dont on peut être fier.
A chacun son classement, le Maroc au pire des cas et selon les index est dans le top vingt quand il n’est pas le meilleur en d’autres. En effet le classement RECAI qui répertorie les 40 premiers marchés mondiaux selon leur attractivité en matière d’investissement depuis le début du siècle pratiquement a classé le Royaume en haut du podium dès lors que les énergies ont été indexées au PIB.
Les prix de l’énergie fossile entraînant dans leur sillon ceux de l’électricité, la transition énergétique en devient plus que jamais d’actualité de par le monde et les énergies renouvelables semblent en être de loin la solution. A preuve, ces dernières représentent désormais 26 % de la production dans le monde.
Au Maroc, à fin 2021, la capacité installée en En est de 4 050 MW sur une capacité totale de 10 743 MW, soit une part de près de 38% du mix énergétique. L’objectif du Royaume étant d’atteindre 52% en 2030 et 80% d’ici 2050.
Notre pays a eu vite fait de retenir qu’historiquement il a dû importer la plupart de son énergie. Aussi, avec l’explosion des énergies renouvelables, il s’est fixé d’atteindre ces objectifs. Normal, avec les milliers d’heures d’ensoleillement par an. Pour l’heure, l’énergie solaire est dominante toutefois, l’éolien ne saurait tarder à la dépasser au regard des grands projets en cours de réalisations et du “on vent“ dont il dispose.
Pour fin 2022, une capacité additionnelle de 87MW en éolien est prévue grâce à l’aboutissement de la phase 1 du parc de Taza. L’objectif initial (prévu en 2020) de 42% serait atteint en 2023, celui de 52% en 2025 et celui de 64,3% en 2030, pour une capacité installée totale de 20 254 MW. D’autres projets en la matière sont prévus au Maroc que ce soit dans le solaire ou l’éolien un peu partout à travers le Royaume.
Le coût des nouveaux projets solaires et éoliens est inférieur au coût des centrales électriques au charbon existantes, selon plusieurs études. En fait, l’économie devient favorable aux énergies renouvelables dans le monde en raison de la double menace de l’insécurité géopolitique et du changement climatique.
Cela rend le climat d’investissement pour les énergies renouvelables de plus en plus attrayant à court terme à mesure que les prix de l’énergie augmentent et que les gouvernements du monde entier augmentent leurs objectifs en matière de changement climatique.
