Le président du Conseil de la nation algérien, Salah Goudjil, a reçu les joueurs et le staff technique de l’équipe du polisario, cinq jours après le match disputé contre le Mouloudia d’Alger.
Celui qui officiellement est considéré comme le deuxième homme le plus important de l’Etat algérien, a reçu les joueurs de l’équipe nouvellement créée du polisario ainsi que le « ministre » des sports du polisario lors d’une réunion.
Salah Goudjil, a orchestré cette réception dans le cadre d’une nouvelle opération de communication interne servant à rabâcher aux Algériens l’existence du polisario, ni plus ni moins.
Il a indiqué que son objectif était de « porter la cause sahraouie et la faire connaître », et l’Algérien de continuer à se faire porte parole du polisario, a ajouté que « l’indépendance du Sahara occidental ne peut être acquise que par une autodétermination qui n’accepte aucun chantage ».
La deuxième partie de cette opération s’est déroulée sur les chaines de télévisions algériennes, où le « ministre » des sports des camps de Tindouf en Algérie, a fait des apparitions sur les plateaux télévisés pour faire la promotion de cette nouvelle idée.
Au lieu de s’intéresser à la politique interne de son pays, de proposer et de trouver des solutions aux problèmes économiques, sociaux et juridiques qui font rage en Algérie, Salah Goudjil, surnommé le « dinosaure » ou le « fossile » de la politique algérienne, s’intéresse plutôt à créer des coups d’éclat sans valeur.
Il est à se demander quel intérêt pour le Parlement algérien de recevoir une équipe de football, qui plus est n’est pas l’équipe nationale d’Algérie. Un groupe de footballeurs du dimanche, n’ayant jamais joué contre aucune équipe, ne faisant partie d’aucun tournoi.
Peut-être que Salah Goudjil a reçu cette équipe « sahraouie » parce qu’elle est composée d’Algériens, certes des Algériens de l’étranger mais des Algériens quand même. Ils ne sont certainement pas crédibles en tant que Sahraouis, et à voir leurs déclarations à la presse, il est évident qu’ils ne croient pas au mensonge fomenté par l’Algérie.
Pour rappel, l’Algérie a tenté de perturber le match de finale de la Coupe d’Afrique des U17 disputée sur son sol entre le Maroc et le Sénégal en organisant un match entre la supposée équipe « nationale » du polisario et le club de la capitale algérienne MCO d’Alger.
Incapable de mobiliser les joueurs de l’équipe nationale, les dirigeants algériens se sont rabattus sur un club de la capitale, pour utiliser le même stade où devait se dérouler le match de finale des U17.
Dans un communiqué, le club en question avait refusé de verser dans les magouilles politiques du régime en exprimant son refus de jouer ce match, mais les pressions politiques du régime algérien étaient plus fortes.
Avant la rencontre, le président de la fédération algérienne de football avait annoncé son absence pour raisons personnelles à cette finale juste pour éviter de remettre éventuellement la Coupe aux Marocains en cas de victoire, mais il a finalement fait marche arrière pour pouvoir rester aux côtés du président de la CAF, Patrice Motsepe venu assister au match.
Tout un tapage médiatique a été fait autour du déplacement de cette équipe « sahraouie », constituée la veille et venue depuis Tindouf avant le match de finale Maroc-Sénégal, et dans les médias algériens la fake news était de mise. La télévision algérienne a créé une illustration voulant induire l’opinion publique algérienne en erreur en voulant montrer que le déplacement de l’avion s’est fait depuis le Sahara marocain alors qu’il a décollé d’Algérie pour rejoindre, l’Algérie.
Et quelques minutes après la fin de la finale des U17, alors que débutait la conférence de presse du sélectionneur marocain, Said Chiba, les autorités algériennes ont demandé à travers les microphones du stade, de quitter les lieux « immédiatement » pour le match du polisario qui devait avoir lieu le lendemain, le 20 mai.
Mais même après avoir orchestré cette mascarade, les autorités algériennes n’ont pas réussi à remplir le stade pour l’occasion, témoignant du désintérêt de la population algérienne pour les faux semblants et la prétendue cause sahraouie qui dilapide des milliards de dollars de l’argent public algérien.
