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Le Stade Laurent Pokou, en hommage à une légende

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Le stade Laurent Pokou de San Pedro, qui accueillera les matches du 1er tour de la sélection marocaine est l’un des six terrains de la Côte d’Ivoire qui accueillent la Coupe d’Afrique des Nations dont le coup d’envoi sera donné a été donné samedi.

Ce stade a été baptisé du nom d’une légende du ballon rond africain, qui aura marqué à tout jamais le football ivoirien.

De même, le ballon de la compétition, nommé  »Pokou » est un hommage à ce grand nom du football africain. Sacré meilleur buteur de la compétition en 1968 et 1970, l’attaquant a longuement eu son nom face au record du nombre de buts inscrits, décroché par Samuel Eto’o en 2008.

« C’est une grande douleur pour le pays. Il a marqué non seulement l’histoire du football ivoirien, mais également celui de l’Afrique. Pendant longtemps, Pokou a détenu le record du nombre de buts (14) inscrits lors d’une phase finale avant que Samuel Eto’o ne le dépasse en 2008 (16 buts) », avait rappelé à son décès (2016) son compatriote Georges Kouadio, ancien sélectionneur de Côte d’Ivoire.

Laurent Pokou est largement considéré comme l’un des plus grands joueurs de football de l’histoire ivoirienne. Il était connu pour ses prouesses en matière de but et ses compétences remarquables sur le terrain.

Né à Abidjan, en Côte d’Ivoire, Pokou a connu une carrière réussie en tant qu’attaquant. Il a joué un rôle crucial dans le succès de l’équipe nationale dans les années 1960 et 1970. Pokou a acquis une reconnaissance internationale pour ses performances exceptionnelles lors de la Coupe d’Afrique des Nations (AFCON).

L’un des moments les plus mémorables de sa carrière s’est produit lors de la CAN 1970, où il a marqué neuf buts incroyables en un seul tournoi, un record qui tient toujours aujourd’hui. Malgré ses efforts remarquables, la Côte d’Ivoire termine deuxième de cette compétition.

Laurent Pokou a également eu une brillante carrière en club, jouant pour des équipes telles que l’ASEC Mimosas en Côte d’Ivoire et l’AS Nancy en France. Après avoir pris sa retraite du football professionnel, il est resté impliqué dans ce sport, contribuant au développement du football dans son pays d’origine.

Laurent Pokou n’a jamais gagné la CAN, une compétition qui lui a pourtant permis de se faire connaître au niveau international. Et de s’exiler sur le tard, à 27 ans seulement, car les autorités ivoiriennes ne voulaient pas le laisser partir.

A propos de cet épisode, Francis Ouégnin, vice-président de l’ASEC Mimosas où le prodige a passé dix ans de sa vie (1966-1973 et 1979-1982), a confié à Le Monde: « A l’époque, le football n’était que semi-professionnel dans le pays. On faisait tout pour lui offrir les meilleures conditions de vie et il avait un bon salaire ».

« Pokou, ce sont des titres de champion, des coupes de Côte d’Ivoire, beaucoup de buts, mais aussi un style de jeu très spectaculaire. Il était capable de faire des choses incroyables avec le ballon. Les gens se déplaçaient pour le voir. Quand un derby ASEC-Africa Sport était programmé à 16 heures, le stade était plein à midi ! », a-t-il souligné

Laurent Pokou est décédé le 13 novembre 2016, laissant derrière lui cinq enfants et un héritage durable en tant que l’un des plus grands footballeurs de l’histoire de la Côte d’Ivoire.

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