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Leila Benali dans le collimateur du Parlement

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Donner la priorité aux sociétés étrangères au lieu des sociétés marocaines qui traversent une période difficile en raison de la conjoncture actuelle attire à la ministre de la Transition énergétique, Leila Benali, beaucoup de critiques.

Les représentants du groupe parlementaire du Mouvement populaire (MP) à la Chambre des représentants ont reproché au ministère de la Transition énergétique et du Développement durable d’avoir délégué un « deal de communication » avec une entreprise étrangère d’un montant de 300 millions de centimes (3 millions de dirhams).

Dans une question parlementaire parvenue à Hespress, le groupe du MP à la deuxième chambre a souligné que « ce deal affecte la souveraineté marocaine dans un secteur très vital pour le pays », exprimant ainsi sa surprise qu’une société de communication étrangère ait bénéficié de ce marché destiné aux Marocains qui parlent arabe et amazigh.

Dans sa question, le député relevant du MP Mohammed Ouzzine, a soulevé le fait que « le paradoxe augmente puisque l’affaire se déroule sous un gouvernement qui se décrit comme un gouvernement de compétences, alors qu’il est structurellement et fonctionnellement incapable même de produire son propre projet de communication dans un pays foisonnant d’expertise et de compétences dans le domaine des médias et de la communication ».

Dans ce sens, Driss Sentissi, chef  du groupe parlement du MP à la deuxième chambre a confié que « la délégation de la communication à une entreprise étrangère par le ministère de la Transition énergétique est surprenante. De plus, la question ne se limite pas à ce secteur, mais touche également d’autres secteurs qui traitent avec des bureaux d’études étrangers sur des questions nationales ».

Dans une déclaration à Hespress, le parlementaire a souligné « qu’il n’y a pas d’objection à confier de telles projets à des entreprises étrangères, mais nous considérons que notre pays regorge d’entreprises et de bureaux pour des études sur diverses questions que nécessitent ces études. On a des cadres et de hautes compétences qui connaissant bien la réalité marocaine, et connaissant ses particularités, ses contraintes et ses enjeux. Il faut donc encourager, en premier lieu, ces compétences nationales, au lieu de recourir à l’étranger ».

« Dans quelle mesure ces entreprises ou bureaux sont capables de renforcer la communication dans un gouvernement qui dit travailler plus qu’il ne parle ? De telles entreprises peuvent elles briser le nœud du silence gouvernemental ? Et ces secteurs ont-ils mis en place un cahier de charges qui favorise la communication en langues arabe et amazighe ? », s’est interrogé Driss Sentissi.

Face à ce dilemme, le parlement a également noté avec regret « l’absence de plan de communication efficace du gouvernement », notant que tantôt il recourt à des influenceurs sur les réseaux sociaux, tantôt à des entreprises étrangères, ce qui est une faiblesse selon à laquelle il faut remédier.

Ainsi, le groupe du parti du Mouvement populaire à la Chambre des représentants a interrogé la ministre en charge du secteur, Leïla Benali, sur les raisons derrière cet accord conclu avec une entreprise étrangère, et le bénéfice derrière.

« La communication de ce ministère n’a eu aucun effet sur la société quand il le sujet de la hausse des prix a été soulevé. Il n’a pas non plus fourni des éclaircissements pour certaines des questions qui ont occupé l’opinion publique. Le dernier en date est la question du gaz russe », a conclu le parlementaire.

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