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Les charges de la caisse de compensation s’établissent à 38 milliards DH à fin 2022

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Les charges de la caisse de compensation devraient atteindre près de 38 milliards de dirhams supplémentaires d’ici la fin de l’année. C’est ce qu’a annoncé le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors du point de presse hebdomadaire à l’issue du conseil de gouvernement qui s’est réuni jeudi sous la présidence du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch.

Le porte-parole a rappelé que le Conseil du gouvernement avait fait le bilan de l’année 2022 et approuvé les propositions des nominations à de hautes fonctions, et ce conformément à l’article 92 de la Constitution. Mustapha Baitas a outre ajouté que les charges de la caisse de compensation ont été alloués, en partie, à la subvention des prix du gaz butane, du blé et du sucre, tandis qu’une autre partie a été versée aux transporteurs pour maitriser les coûts de transport des marchandises et des passagers, notamment les ménages qui utilisent les transports publics.

Baitas a loué la bonne santé du tourisme et de l’artisanat marocain dont les exportations pour. Ce secteur dépassera 1 milliard de DH, un record (meilleur chiffre remonte à 2019 avec 795 millions de DH). Pour rester dans le tourisme, il a indiqué que 70.000 demandes de visa électronique ont été traités et que la forte demande a poussé à ouvrir ce service à de nouveaux pays.

Pour sa part, Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, chargé du budget répondant à une question des journalistes sur les prévisions Bank-Al-Maghrib qui avait de nouveau relevé son taux directeur à 2,50% et revu à la baisse les taux de la croissance économique, a indiqué que les chiffres avancées sont appelés à évoluer et qu’au fil des contextes, il est normal qu’il y ait des fluctuations, mais que l’essentiel était d’arriver à la fin de l’exercice aux résultats escomptés.

La BAM table désormais sur une inflation de 6,6% en 2022, contre 1,4% en 2021, due essentiellement à la hausse des prix des denrées alimentaires et des carburants. Elle devrait revenir à 3,9% en 2023 (+4,2% en 2024). La croissance économique, elle, va marquer un « net ralentissement » cette année, à 1,1% (1,5% pour le département du ministre), après le rebond de 7,9% enregistré en 2021.

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