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Les femmes n’occupent que 23% des postes de responsabilité

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Le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille a lancé, vendredi, le premier colloque national portant sur la thématique de « La femme, la famille et le défi du développement », avec la participation des représentants des différents départements ministériels.

Ce premier colloque national, organisé à l’initiative du ministère de la Solidarité, de l’Insertion Sociale et de la Famille, vise à attirer l’attention sur les différents enjeux et défis de l’accompagnement et de la promotion de la situation de la femme et de la famille ainsi que leur participation dans les domaines de développement. Il ambitionne également à enrichir le débat public sur les questions liées aux femmes, à la famille et au développement, qui font partie des préoccupations de plusieurs ministères et établissements publics.

Plusieurs représentants des différents départements ministériels ont ainsi pris part à ce conclave dans le but d’échanger sur les meilleurs moyens pour relever ces défis et préconiser des propositions sur les questions traitées, dans la perspective de construire une vision à même de permettre une meilleure exploitation des opportunités offertes émanant des références qui cadrent les politiques publiques relatives à la femme et la famille.

Dans son discours prononcé lors de l’ouverture du colloque, Aawatif Hayar, ministre de la Solidarité, de l’Inclusion sociale et de la Famille, a indiqué que ce genre de débat s’inscrit dans un contexte national marqué par le lancement d’ateliers et de programmes visant à améliorer le statut de la femme marocaine au sein de la société.

La ministre a souligné que les questions liées aux femmes au Maroc ont connu une évolution considérable dans un ensemble de domaines, notant que le Royaume a déployé de grands efforts pour faire progresser le statut des femmes.

En ce sens, Hayar a appelé à des efforts concertés et à la diligence dans la recherche de solutions pratiques pour surmonter des défis réalistes, notamment ceux liés à la participation économique et politique et à la violence basée sur le genre.

De son côté, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a affirmé que le gouvernement se fixe comme objectif de ramener le taux d’activité des femmes dans le secteur économique à 30% au lieu des 20% enregistrés actuellement, un objectif crucial pour la réalisation d’une relance économique au profit de l’élargissement de la classe moyenne.

Le ministre a ainsi insisté sur l’importance de la promotion de la participation de la femme dans le secteur économique, alors même que son autonomisation demeure la clé dans tout processus de développement. Il a notamment affirmé que le gouvernement est pleinement engagé pour la création d’entre 250.000 et 300.000 offres d’emploi annuellement afin que les Marocaines et les Marocains puissent participer à l’essor économique du pays.

De plus, Mezzour a révélé que l’effectif travaillant au sein du secteur de l’industrie compte près d’un million de personnes dont 44% de femmes, précisant que 64% d’entre elles travaillent au sein du secteur du textile et perçoivent des revenus plus bas de -25% par rapports aux hommes et n’occupent que 23% de postes de responsabilités.

Le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a, pour sa part, rappelé l’engagement du gouvernement à porter le taux d’activité des femmes à plus de 30% d’ici 2026, tout en saluant la volonté et le réalisme politique de l’Exécutif au profit de la promotion de la place de la femme.

Il a également salué l’éventail innovant de lois et de textes législatifs adoptés par le Maroc en rapport avec la famille et la situation de la femme, et a appelé à un soutien accru au rôle de la femme dans la société marocaine, mettant en avant les opportunités importantes offertes par la Charte des investissements en termes d’autonomisation des femmes et d’amélioration de leur statut.

En revanche, le développement de la femme ne doit aucunement se limiter au secteur économique, a fait observer Baitas, plaidant pour un développement dans les secteurs politique, culturel et sociétal de la femme marocaine.

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