Les Lions de l’Atlas devront exorciser la tragédie de l’arbitrage de 2018

Les Lions de l’Atlas se préparent à affronter ce mardi, pour la deuxième fois de suite en Coupe du monde, l’équipe d’Espagne. La dernière rencontre en 2018, a été le théâtre du pire arbitrage de Coupe du monde où l’équipe de la Roja a été clairement avantagée malgré des erreurs flagrantes à répétition. Cette fois-ci, les Lions de l’Atlas devront exorciser cette tragédie dont voici les détails.

Le monde du football n’oubliera jamais la prestation plus qu’honorable de l’équipe du Maroc en Coupe du monde il y a 4 ans. Sortie dès la première phase d’éliminations, l’équipe a délivré des matchs de haut niveau face à deux des plus terribles équipes de la compétition à l’époque, l’Espagne et le Portugal, ce qui lui a valu le respect de plusieurs nations qui découvraient sans doute pour la première fois le niveau de ce pays africain.

Les supporters de football à l’international ont pu voir le jeu des Marocains et ont pu constater qu’ils auraient pu aller plus loin dans la compétition. Dominant les matchs contre le Portugal et l’Espagne, malgré une victoire donnée gratuitement à l’Iran, le Maroc a été victime d’erreurs d’arbitrage que même Gianni Infantino a admises à demi mot quelques mois plus tard.

En décembre 2019, lors de la conférence de presse de clôture des sommets exécutifs de la FIFA qui se sont déroulés à Marrakech, Gianni Infantino revenait sur l’arbitrage par assistance vidéo (VAR) qui a lésé l’équipe Maroc et qui a suscité la tristement célèbre réaction de Nordine Amrabat « VAR is Bullshit ».

« Lors de la coupe du monde il y a eu 455 incidents situations qui ont été analysés par la VAR. Sur ces 455 (situations), 95% des décisions des arbitres étaient correctes », avait commencé par expliquer Infantino en ajoutant que les arbitres sont intervenus avec l’aide de la VAR 20 fois au total, soit près d’une fois tous les trois matchs.

En parlant des 5% restants le président de la FIFA a ajouté que « le progrès, signifie mieux qu’avant, c’est pas parfait. Une fois ça tombe sur le Maroc, une fois ça tombera sur l’Algérie, une autre fois sur la Tunisie, une autre fois sur la Suisse… ».

Infantino faisait référence surtout au match Maroc-Espagne, autrement surnommé « le match de la honte » de la coupe du monde 2018, où le pire arbitrage qui puisse être imaginé a eu lieu. Des cartons jaunes injustement donnés, des mains non signalées, et surtout un « faux » but qui a donné la victoire aux Espagnols.

Les Espagnols ont été sans conteste, favorisés lors du dernier match les opposants aux Lions de l’Atlas. Même si le Maroc se savait déjà éliminé de la compétition, le match contre l’Espagne n’aurait certainement pas dû se terminer par une victoire de l’équipe ibérique au vu des nombreuses erreurs d’arbitrage qui auraient pu se concrétiser en buts pour le Maroc. Au pire des cas, le match aurait pu se solder sur un nul.

Victime d’erreurs d’arbitrage lors du match contre le Portugal, le Maroc en a surtout souffert lors du match contre l’Espagne laissant le coach Hervé Renard la gorge serrée, presque en larmes, signalant l’une des erreurs les plus improbables de l’histoire du football moderne, dans un match qui plus est, avait la technologie d’assistance vidéo.

Gerard piqué aurait dû être élu homme du match pour le nombre d’erreurs commises et non signalées. A lui seul, il comptabilise 3 signalements passés sous le tapis. Première faute, lorsqu’il s’est jeté des ses deux pieds sur Boutaib, mettant le joueur marocain à terre. Un tacle qui n’a pas été signalé par l’arbitre malgré les demandes de Boussoufa et la colère de Belhanda.

El Ahmadi a pris un carton jaune pour n’avoir fait aucune faute sur Sergio Busquets, et une faute a été injustement donnée en faveur de l’Espagne.

L’une des pires erreurs a été la main de Gerard Pique, encore une fois, qui a été signalée à l’arbitre, encore une fois, par Belhanda mais sans aucune réaction de l’homme en noir qui était pourtant en face de Piqué et qui n’a pas jugé utile de faire intervenir la VAR à ce moment là.

Mais ce n’était pas la seule fois qu’une main de Gerard Piqué n’a pas été sifflée. Une deuxième main sur une tentative de but de Ziyech a été passée sous silence.

Pire, le Maroc n’était pas au bout de ses peines, alors que le score affichait 1-1, l’avantage a été donné à la Roja sur un but qui aurait dû être invalidé. Les Marocains se rappellent âprement ce ballon sorti à droite de la cage de but et le corner tiré à gauche donnant lieu directement à un but.

Ce « faux » but d’Aspas n’aurait pas dû être compté, pas seulement parce qu’il trouve son origine dans un corner tiré du mauvais côté mais aussi parce qu’il était hors jeu et la VAR ne l’a pas signalé.

Cette année, l’arbitre argentin Fernando Andrés Rapallini qui a déjà officié pour le match Maroc-Croatie (0-0) sera très suivi par le public marocain qui sera sans pitié avec la FIFA en cas de nouvelles bavures.

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