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les ministres de l’Eau et de l’Agriculture signent un contrat de gestion participative

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Une nouvelle mesure pour affronter les effets du stress hydrique dans les régions les plus vulnérables ? Le contrat scellé, vendredi, entre les départements de l’Eau et de l’Agriculture abitionne exploitation rationnelle des eaux souterraines de la région. Il s’agit d’un contrat de gestion participative de la nappe de Meski-Boudnib, à Errachidia, permettant la mise en œuvre d’un plan d’actions pour harmoniser les politiques de tous les intervenants au niveau régional dans la gestion de l’eau et son exploitation.

La nappe de Meski-Boudenib, qui couvre les deux communes Oued Naam et Chorfa Mdaghra de la province d’Errachidia sur 20 000 km² entre le Haut Atlas au nord et les affleurements de l’Anti-Atlas et la Hamada du Guir au Sud, connait une extension des superficies de plantations du palmier dattier, informe un communiqué du département de Nizar Baraka.

Pour Nizar Baraka, « ce contrat de gestion participative de nappe, qui a fait l’objet d’une large concertation avec tous les intervenants de la région, va permettre l’implication effective des usagers en vue d’assurer l’utilisation durable et la préservation de l’équilibre de la nappe Meski-Boudnib », lit-on dans le communiqué.

Disant vouloir maitriser « la demande en eau des projets agricoles en adéquation avec les ressources en eau mobilisables dans la zone, et assurer une gestion durable des ressources en eaux souterraines de la nappe », le contrat de gestion participative prévoit un plan d’action à 3 niveaux :

  • La construction d’un deuxième barrage (Kheng Grou) pour l’irrigation et la recharge de la nappe, la réhabilitation des aménagements hydro-agricoles dans les périmètres d’irrigation traditionnelle et l’instauration de périmètres de sauvegarde et d’interdiction dans les zones d’alimentation des « khettaras ».
  • L’installation des compteurs au niveau de l’ensemble des points de prélèvement d’eau situés dans le périmètre du contrat de gestion participative de la nappe et le renforcement des capacités de la police de l’eau.
  • La sensibilisation et de la communication entre les différents intervenants pour une gestion durable des ressources en eau.

(avec MAP)

 

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