ActualiteHespress

L’esclavage way of life dans les camps des séquestrés de Tindouf 

[ad_1]

La détérioration des conditions sociales et économiques à Tindouf n’est pas le seul sujet de préoccupation dans les camps des séquestrés de Tindouf. Il en est un autre plus grave encore et il a trait à l’esclavage envers le peuple sahraoui séquestré.  

Cet esclavage sournois que tente d’instaurer abominablement, comme institution à l’intérieur des camps de Tindouf, la direction du polisario est devenue une réalité quotidienne pour nombre de Sahraouis. Ce phénomène d’affranchissement des temps modernes que le polisario tente de dissimuler par tous les moyens afin d’éviter les critiques internationales.  

Les séparatistes à la direction des camps répriment quiconque ose en parler et privilégient l’affiliation tribale qui constitue la base sociale des camps, aussi, ils se sont rendus responsables à plusieurs reprises d’atteintes et de violences aux droits humains. C’est aussi simple que cela plus le teint est basané plus on plonge dans le monde de la soumission forcée sans droit, aucun.  

 Aussi devant cet état de fait, des militants des droits de l’homme ont appelé les Nations unies à ouvrir une enquête sur le dossier de l’esclavage dans les camps. Le Forum des partisans de l’autonomie dans les camps de Tindouf, dit « Forsatin » a indiqué que sur c’est sur la base de l’appartenance tribale que les privilèges ou l’aide humanitaire sont obtenus (voyages à l’étranger, études, traitement médical, obtention de postes et de responsabilités, etc.). Le forum a souligné que c’est là, « la misérable réalité humaine des camps ».  

Elle est constituée de violations de toutes sortes, d’injustice, de discriminations, d’exclusions et d’esclavage. Forsatin, pour étayer a publié récemment une vidéo, « un appel de détresse d’un jeune homme qui souffre d’esclavage à l’intérieur des camps. C’est un cas d’esclavage pour ainsi dire documenté comme il y en a beaucoup en ces lieux. Le jeune homme, dans la fleur de l’âge, qui s’appelle Salem Ould Abdine », a révélé que le polisario a refusé de lui fournir toutes les pièces d’identité afin de se faire enregistrer au nom de son vrai père ».  

Selon le témoignage vidéo publié par le Forum des partisans de l’autonomie dans les camps de Tindouf, le jeune sahraoui a fait l’objet de « menaces de mort et de coups violents de la part de celui qui l’a asservi », alors qu’il demandait justice et sa libération. Après qu’il a confirmé qu’il en était propriétaire, le « maître » a obligé son vrai père à payer de l’argent en échange de sa libération. La publication soulignait que « les camps regorgent de même cas d’esclavage.  

Mais ce sont des tabous dont on ne parle pas, et il y a eu de nombreux moyens d’exposer la réalité de l’esclavage et de l’asservissement dans les camps, notamment une initiative collective pour documenter des films qui ont joué un rôle important dans la révélation et la diffusion de la réalité du phénomène de l’esclavage à l’intérieur des camps, dont le film documentaire Stolen, sorti en 2009, réalisé par la Bolivienne Violeta Ayala et l’Australien Dan Fallshaw, qui se concentre sur les conditions de vie des séquestrés vivant dans les camps de Tindouf. Le documentaire affirme que certains d’entre eux sont victimes d’« un esclavage moderne ».

Dans ce contexte, El Abbas El Ouardi, professeur des sciences politiques et de relations internationales à l’Université Mohammed V de Rabat, a déclaré à Hespress : « Le Maroc prend des mesures régulières pour dévoiler les allégations de l’establishment militaire algérien dans les camps de Tindouf, qui sont témoins de tensions internes généralisées. Des fuites au sein sur les plateformes de médias sociaux en disent long sur le fait ».  

El Ouardi a ajouté que « le Maroc a fourni des preuves irréfutables de la situation désastreuse dans les camps de Tindouf, dans laquelle les milices du polisario ont ôté tous droits individuels et collectifs des séquestrés ou détenus en contradiction flagrante avec le respect des droits de l’homme ».  

L’universitaire a poursuivi en disant que « l’esclavage s’est répandu depuis longtemps dans les camps de Tindouf, aggravant une situation des droits de l’homme, déjà désastreuse ». Il a en outre souligné que « le Maroc a de tout temps dénoncé cette situation dans les camps devant le Conseil des droits de l’homme à Genève ».  

El Abbas El Ouardi en appelle à la nécessité de respecter la légitimité internationale et les chartes des droits de l’homme, et a expliqué que « le Royaume du Maroc a n’a de cesse de sommer les acteurs internationaux des droits de l’homme à assumer leur pleine responsabilité pour les violations des droits de l’homme dans les camps de Tindouf, y compris le vol de l’aide humanitaire destinée aux camps par les dirigeants du polisario, voire algérien ». 

Continuer la lecture

Afficher plus
Bouton retour en haut de la page