
On avait de l’espoir. Il était parti se faire soigner en France en étant conscient de ce qui l’attendait”, nous révèle un proche de l’homme politique disparu à 88 ans. “Il l’a voulu, c’était son choix. On savait qu’il allait faire une opération, qu’il était très optimiste et qu’il avait déjà un programme de reprise de ses activités politiques et partisanes, mais son état s’est aggravé après une seconde opération”, complète ce proche. Membre fondateur de l’Union nationale des forces populaires (UNFP) en 1959, puis de l’USFP en 1975, Abdelouahed Radi est mort dimanche 26 mars à Paris. Deux jours plus tard, mardi 28 mars, après la prière d’Al Asr, ses obsèques ont eu lieu à Rabat. Famille, proches, acteurs politiques, membres du gouvernement Akhannouch et dignitaires, ils étaient nombreux à conduire…