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Un groupe de près de 50 experts de toutes les fonctions interarmées américaines et de plusieurs disciplines interagences a développé un scénario robuste pour la prochaine édition d’African Lion qui devrait se dérouler du 15 mai au 18 juillet 2023 principalement au Maroc, ainsi qu’en Tunisie, au Sénégal et au Ghana.

L’exercice selon les planificateurs devrait tester les capacités de combat de l’US Africa Command et de ses composantes de service, principalement l’US Army Southern European Task Force & Africa’s (SETAF-AF) basée à Vicence en Italie. « L’exercice African Lion n’a pas d’égal en Afrique», a déclaré le lieutenant-colonel de l’armée Bradley Vance, planificateur en chef de l’US Africa Command African Lion 23.

En ce qui concerne la coopération en matière de défense et de sécurité par le biais d’exercices et d’assistance aux forces de sécurité, « les États-Unis sont clairement le partenaire de choix en Afrique», a-t-il encore indiqué. « En tant qu’exercice mondial à grande échelle, African Lion démontre notre engagement à construire et à maintenir l’interopérabilité avec nos partenaires africains et européens afin d’améliorer notre capacité à relever ensemble les défis liés à la sécurité ».

L’African Lion 23 augmente l’état de préparation de la Force conjointe « en mettant au défi l’AFRICOM et les états-majors de ses composantes de répondre à un conflit de haute intensité dans tous les domaines », a pour sa part déclaré le lieutenant-colonel du Corps des Marines Clarence Jernigan, officier de bureau des exercices de l’AFRICOM pour l’état-major interarmées J7 dans le Suffolk en Virginie.

L’exercice African Lion 23 commencera en réalité en janvier à Stuttgart, en Allemagne, lorsque le personnel de l’AFRICOM identifiera une crise émergente fictive en Afrique. Puis, en mars, les composantes de l’AFRICOM soutiendront l’exercice de poste de commandement de la FOI dirigé par la SETAF-AF. Enfin, en juin, African Lion culminera avec divers exercices de terrain, maritimes, aériens et médicaux au Maroc, en Tunisie, au Sénégal et au Ghana.

Cet exercice annuel offre des opportunités inégalées de participation et de coopération sur le continent africain. Alors que le Maroc ancre l’exercice, les autres nations, connues sous le nom de rayons, continuent d’augmenter leur taille et leur contribution à l’exercice global. « African Lion est le premier exercice d’AFRICOM, et en 2023 il comprendra à la fois plus de partenaires et d’alliés que les années précédentes avec des activités couvrant cinq pays hôtes différents», a déclaré Hilaski.

African Lion offre une multitude de types de manœuvres, dont l’exercice tactique interarmées. Il a pour but de familiariser à l’interopérabilité entre les armées engagées considérées essentiel au regard du déploiement des forces sur le terrain il est prévu de le renforcer un peu plus, l’été prochain.

L’an dernier, cet exercice avait eu lieu à « Cap Drâa », une vaste étendue désertique où les Forces Armées Royales (FAR), l’US Army et d’autres armées avaient, de leurs composantes aériennes, maritimes et terrestres, effectué conjointement des manœuvres. Avions, hélicoptères, chars, véhicules blindés, lance-roquettes… avaient contribué à une simulation d’opération offensive, d’envergure. Mahbès ne fut pas en reste avec des tirs d’artillerie et manœuvres conjointes des Forces spéciales sans compter les exercices aéroportés.

Pour cette édition l’African Lion 23 aura pour principe premier d’être l’exercice pour tester la qualité de la planification, de la préparation et de l’exécution de la planification conjointe dans l’ensemble de la force conjointe. « C’est la cinquième fois que l’exercice African Lion teste la capacité de la SETAF-AF à fournir un quartier général de force opérationnelle conjointe à l’AFRICOM», a déclaré le major Matt James, officier des opérations de la SETAF-AF. « Avec chacun, nous apprenons quelque chose de nouveau sur nous-mêmes, sur les adversaires proches des pairs, et toujours sur la façon de travailler avec nos partenaires africains ».

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