Quand l’Algérie se fait ridiculiser (et recadrer) à l’UNESCO

L’Algérie s’est une nouvelle fois ridiculisée en pleine séance de travail de l’UNESCO en évoquant, hors contexte, le dossier du Sahara. Le président du Comité du patrimoine immatériel de l’UNESCO a rappelé à l’ordre le représentant algérien en rappelant la « folie » maladive d’Alger qui la fait constamment intervenir dans la question de l’intégrité territoriale du Maroc.

Dans un français très approximatif et en peinant à lire des notes préparées pour lui, le représentant algérien s’est adressé au diplomate marocain Samir Addahre, Président du Comité du patrimoine immatériel de l’UNESCO au titre de l’année 2022, qui présidait une séance de travail à Paris.

« Vous avez mentionné dans la dernière présentation plusieurs fois les territoires du sud dont les territoires de Dakhla. Les territoires de Dakhla sont des territoires du Sahara occidental, non autonomes », a déclaré le représentant de l’Algérie voulant profiter de cette réunion axée sur le patrimoine et la culture pour faire parler du dossier du Sahara, en lisant des notes préparées à l’avance à destination du responsable marocain.

Mais en provoquant Samir Addahre, ambassadeur et représentant permanant du Royaume du Maroc auprès de l’Unesco, qui présidait la séance, le représentant algérien s’est donné en spectacle et a fait l’effet inverse de ce qu’il souhaitait.

« C’est dommage que j’aie à évoquer l’intervention de l’Algérie qui a parlé de non politisation. Je ne sais pas qui a politisé ce débat si ce n’est l’Algérie malheureusement, encore une fois », a commencé par déclarer le diplomate marocain.

« Vous êtes hors-sol. On ne parle même pas de politique, nous sommes en train de parler de patrimoine culturel immatériel, et vous vous permettez d’intervenir, encore une fois, sur les questions liées à l’intégrité territoriale du Maroc », a-t-il indiqué.

Ca me fait sourire, poursuit Samir Addahre, « parce que l’obsession algérienne fait que vous entendez mal ce qu’on dit ». Et d’expliquer: « D’abord le Sahara est un territoire marocain. Le Sahara occidental, comme vous le dites, il est marocain».

« Deuxièmement, nous n’avons pas parlé de Dakhla, nous avons parlé de Tata, monsieur le délégué de l’Algérie (…) Votre obsession vous amène à vous boucher les oreilles, vous n’entendez même plus ce qu’on vous dit. Les deux sites que nous avons évoqués sont Tata et Guelmim», a rétorqué le responsable marocain.

Avant d’asséner: « Et puis Dakhla fait partie intégrante du territoire marocain, que vous le vouliez ou non, il y a un processus onusien, vous êtes priés de sortir et de laisser les Nations unies faire leur travail ».

Se disant désolé de devoir répondre au représentant algérien devant les représentants de tous les pays, Samir Addahre a évoqué la folie de l’Algérie, obnubilée par le Maroc, par son territoire, par son intégrité territoriale, qui amène les représentants algériens à ne même plus écouter avant de parler et de n’avoir qu’une seule mission: Attaquer l’intégrité territoriale du Maroc à chaque fois que l’occasion se présente même lors d’événements et de rencontres qui ne se prêtent pas à ce genre de discussions.

Et alors que l’Algérie évoque toujours le dossier du Sahara à chaque prise de parole devant les instances internationales, bien que ce territoire ne la concerne en rien puisqu’il est marocain, Alger refuse de participer aux processus des tables rondes de l’ONU pour résoudre le différend, affirmant ne pas être partie prenante.

« Il est étonnant qu’un Etat qui se dit ne pas être partie à ce conflit artificiel, soit le seul à s’exprimer sur cette question. Encore une fois, c’est la preuve que vous êtes la principale partie, malheureusement, à ce conflit artificiel que vous entretenez depuis 50 ans », a déclaré en ce sens le représentant marocain, se demandant pourquoi l’Algérie persiste à parler du Sahara contre vents et marées et « de perturber, de manœuvrer » sur ce dossier au détriment de l’intégration régionale et le bien des peuples de la région.

Et de conclure: « Vous êtes la partie essentielle, vous êtes la partie principale à ce conflit que vous entretenez depuis 50 ans, je suis désolé de vous le dire monsieur », a affirmé Samir Addahre.


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