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Rachid M’Barki licencié par BFMTV pour non-respect des process 

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La sentence, que d’aucuns attendaient avec impatience à l’encontre de Rachid M’barki, présentateur du « Journal de la nuit », (minuit/4h30) à BFMTV et coprésentateur de l’émission judiciaire “Faites entrer l’accusé » (RMC story) avec Dominique Rizet, est tombé en cette nuit de mercredi à jeudi.  

Aucune surprise donc, c’est le licenciement pur et simple. En effet Marc-Olivier Fogiel, directeur général de BFMTV qui fait partie du Groupe Altice, avec RMC, RMC Story, RMC Découverte, RMC Sport…), a annoncé à ses troupes la fin du contrat de Rachid M’Barki pour faute grave. La décision que lui a actée la chaine française d’infos en continue ce jeudi, murissait depuis sa suspension au mois de janvier et avait été prise cette semaine. Dans un mail interne à ces équipes  

« A la suite des révélations de Radio France relatives aux agissements du journaliste Rachid M’Barki ayant conduit à sa dispense d’activité le 11 janvier dernier, le groupe a engagé un audit interne afin d’examiner la véracité des incidents rapportés et susceptibles d’avoir eu lieu pendant ‘Le journal de la nuit’ de BFMTV (…) Ces investigations ont permis d’identifier plusieurs séquences, entre 2021 et 2022, qui ont été diffusées sans respect des process de validation et de la ligne éditoriale. Ces manquements sont de la seule responsabilité d’un journaliste qui n’a pas respecté les règles en vigueur au sein de la rédaction”, a écrit ce jeudi le directeur de la chaîne Marc-Olivier Fogiel dans un mail interne aux équipes, relayé ensuite sur Twitter et par les médias français.   

Clap de la fin donc, pour Rachid M’Barki à qui, on a signifié la fin de son contrat, accusé en cela par la chaine dont il était l’un des visages historiques et qu’il avait rejointe dès sa naissance en 2005, d’ingérence étrangère dans le contenu éditorial de son journal diffusé chaque jour entre 0h00 et 4h00 du matin.

Cela s’appelle “brûler ce que l’on a adoré”. Rachid M’Barki est accusé par sa hiérarchie d’avoir diffusé à l’antenne des contenus « non validés » avec, cerise sur le gâteau et en toile de fond, des « soupçons d’ingérence » au service d’intérêts étrangers que France Info et Le Monde se sont fait un plaisir de dénoncer en premiers prenant à témoin un consortium international de journalistes, basé à Paris et tout voué à leur cause. Ce dernier croit savoir qu’une entreprise de désinformation installée en Israël était impliquée dans les soupçons d’ingérence concernant le présentateur Rachid M’Barki.

Les contenus problématiques identifiés par la chaîne info comme par hasard sont des thèmes concernant des oligarques russes, le Qatar, le Soudan, le Sahara « marocain » et le Cameroun ont été présentées et fournies clés en main à la chaîne pour le compte de clients étrangers. Bref ce sont une, douzaine de brèves que lui reproche sa hiérarchie. Pour sa part le journaliste avait admis des opérations « d’entrisme » et une éventuelle « erreur de jugement journalistique« . 

Aussi, la direction de BFMTV annonce dans son texte qu’une plainte contre X pour corruption passive et abus de confiance a été déposée le mercredi 22 février 2023. La chaine a également dit ses intentions de renforcer à l’avenir ses censures pardon ! « ses contrôles » internes pour permettre « une meilleure sécurisation des processus d’intégration de contenus ».  

Pour sa part, Rachid M’Barki, depuis le début de l’affaire, n’a eu de cesse de botter en touche. En effet, il a récusé toute rétribution en échange du passage à l’antenne des séquences incriminées, estimant que les soupçons d’ingérence étrangère le visant relevaient du « fantasme ». 

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