Statut des enseignants : le dialogue se poursuit pour trancher sur certains points de discorde

Hibapress

Le dialogue sur le statut du corps enseignant se poursuit pour “trancher sur certains points de discorde”, a affirmé, lundi à la Chambre des représentants, le ministre de l’Education nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa.

Le gouvernement et les syndicats concernés ont exprimé leur volonté de dépasser ces points de discorde et de « réaliser un progrès notable en la matière », a indiqué M. Benmoussa qui répondait à une question orale du groupe du Progrès et du socialisme.

Le dialogue social sectoriel ouvert par le ministère avec les syndicats de l’enseignement les plus représentatifs « traduit la volonté commune d’atteindre des résultats positifs », a-t-il précisé.

Dans ce cadre, le ministre a fait état d’une série de réunions destinées à mettre en place le cadre général du projet du nouveau statut, faisant savoir qu’il « sera uniforme pour tout le personnel du secteur de l’Education nationale et leur garantira les mêmes droits et opportunités offerts par la fonction publique ».

Répondant à une autre question du groupe socialiste sur « les cantines dans les écoles primaires publiques au Maroc », M. Benmoussa a informé que le ministère a entamé la généralisation du système des cantines à partir de l’année scolaire 2022-2023 dans les différentes académies régionales d’éducation et de formation, dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d’action en matière de soutien social, « selon une vision renouvelée basée essentiellement sur des dimensions de qualité comme la valeur nutritive des repas servis ».

Au total, quelque 1.564.000 élèves profiteront cette année des cantines scolaires, dont des bénéficiaires du complément du repas, soit une hausse de 6% par rapport à l’année scolaire précédente, a-t-il ajouté.

Les élèves du cycle primaire dans le milieu rural bénéficient du complément du repas, a-t-il expliqué, poursuivant que la commission locale qui veille sur la gestion des cantines sélectionne les bénéficiaires sur la base de critères objectifs.

La priorité est accordée aux premiers niveaux du cycle primaire et aux filles de tous les niveaux, a-t-il détaillé, ajoutant que la distance (plus de 3 km), l’état de santé des élèves et la situation financière et sociale de leurs familles sont aussi des critères pris en considération.


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