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Un père de famille poursuivi pour pédophilie sur un nourrisson à Marrakech

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Une petite fille de six mois a été violée à Douar Koudia à Marrakech, vendredi 19 mai, par un homme marié et père de trois enfants. Le mis en cause a été arrêté et placé en détention préventive, a appris Yabiladi auprès de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) – section Marrakech Menara. L’ONG, qui a révélé les faits, dénonce «un crime d’une brutalité et d’une barbarie indescriptibles, illustrant une violation des droits humains dans toute sa cruauté». «C’est un crime à la limite de la confiscation du droit à une vie», s’est indignée la structure, en contact direct avec la famille de la victime.

Dans ce contexte, l’AMDH à Marrakech a rappelé ses nombreuses correspondances, déclarations et signalements sur l’impact de la violence, du viol et de l’exploitation sexuelle des enfants, particulièrement des filles. «Face à une justice qui continue à rendre des peines clémentes permettant une impunité des auteurs qui échappent ainsi à la sentence méritée, et consciente de la nécessité que l’Etat soutienne toutes ses institutions pour assumer sa responsabilité à fournir la protection nécessaire des mineurs contre toutes les formes de violence», l’ONG a exprimé sa «ferme condamnation de ce crime odieux et de l’atteinte à l’intégrité physique du nouveau-né».

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l’association a fait part aussi de son soutien à la mère de la victime, tout en se disant disponible à lui apporter l’appui nécessaire, «par tous les moyens légitimes, y compris le droit au recours à la justice et à l’assistance juridique». Par ailleurs, l’ONG dit «tenir l’Etat et la justice responsables des crimes de viol et de toutes les violations liées à la violence et à l’exploitation sexuelle des enfants, en raison de sa clémence qui prévaut encore envers les auteurs de ces actes».

Par la même occasion, l’AMDH-Marrakech a appelé à une «réforme radical du Code pénal, en considérant la pédophilie et toutes les formes de violences sexuelles à l’égard des filles et des garçons comme des crimes passibles des peines les plus sévères», notamment en conformité avec les conventions et les protocoles internationaux relatifs à la protection de l’enfance.


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