[ad_1]
Le général Brice Oligui Nguema avait annoncé mercredi soir que l’ancien président du Gabon, Ali Bongo, était désormais libre de ses mouvements et autorisé à voyager à l’étranger. Cette décision a ouvert la voie à des négociations concernant l’exil du président déchu au Maroc.
Peu de temps après l’annonce des résultats des élections le 30 août dernier, les militaires ont mis fin aux fonctions d’Ali Bongo. Depuis lors, l’ancien président était en résidence surveillée. Cependant, le général Brice Oligui Nguema, qui a pris le pouvoir au Gabon après le renversement de Bongo, a déclaré mercredi soir à la télévision nationale qu’Ali Bongo était désormais libre de quitter le pays.
Cette libération intervient alors que le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, médiateur de la CEEAC, s’est rendu au Gabon pour faciliter un retour à la démocratie et le dialogue entre les acteurs politiques pour trouver une issue pacifique à la crise.
Lors de sa visite à Libreville, le président centrafricain a tenu une réunion avec le chef de la transition gabonaise, Brice Oligui Nguema. Ils ont délibéré sur la perspective d’un possible exil d’Ali Bongo au Maroc.
La proposition est intervenue dans le contexte des relations historiques et des liens étroits tissés entre Rabat et Libreville au fil des décennies. La solide amitié diplomatique qui unit le Gabon et le Maroc a jeté les bases d’une coopération fructueuse dans divers domaines, notamment politique et économique. C’est dans ce cadre que l’éventualité d’un asile marocain pour l’ex-président gabonais a été envisagée.
De plus, le président Touadéra a lancé un appel au respect scrupuleux de la Constitution gabonaise et à la prompte organisation d’élections crédibles. Il a également tenu à exprimer sa solidarité envers le peuple gabonais, affirmant son plein soutien aux initiatives de la CEEAC visant à préserver la stabilité et la sécurité dans la région.