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vers un retour des convois terrestres livrant les sites de la Minurso?

L’approvisionnement des sites à l’est du mur est une question sur laquelle nous étions en discussions avec les parties. Des accords ont été trouvés pour un nouveau convoi le plus tôt possible », a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU.

« C’est un développement bienvenu », a-t-il ajouté, notant qu’en raison de « l’absence de mouvements terrestres depuis la reprise des hostilités en 2020, les sites de la Minurso à l’est du mur ont subi des pénuries de matériel critique, en particulier de carburant »« Nous espérons voir ce convoi bouger très bientôt », a-t-il insisté.

Le Sahara est considéré comme un « territoire non autonome » par l’ONU en l’absence d’un règlement définitif. Il oppose depuis des décennies le Maroc au Front Polisario, soutenu par Alger.

Rabat, qui contrôle près de 80% de ce vaste territoire, prône un plan d’autonomie sous sa souveraineté. Le Polisario réclame pour sa part le référendum d’autodétermination sous l’égide de l’ONU qui avait été prévu lors de la signature en 1991 d’un cessez-le feu mais jamais concrétisé.

Le dernier rapport du secrétaire général de l’ONU en octobre soulignait les « conséquences de plus en plus graves » des problèmes approvisionnement sur les capacités des équipes de la Minurso à l’est du mur pour maintenir leur présence sur ce terrain « austère ».

Soulignant qu’aucun convoi terrestre n’avait été autorisé depuis le 13 novembre 2020, il évoquait le carburant mais aussi les réparations et la maintenance des équipements et installations « qui se dégradent rapidement ».

Des approvisionnements ont pu être faits par avion et hélicoptère, mais pas pour les équipements lourds, notamment les véhicules.

Cette annonce intervient alors que l’émissaire de l’ONU Staffan de Mistura a invité cette semaine à New York pour une série de rencontres bilatérales « informelles » les parties (Maroc, Front Polisario, Algérie et Mauritanie) et les membres du « groupe d’amis du Sahara occidental » (France, Russie, Espagne, Royaume-Uni et Etats-Unis).

L’envoyé « garde espoir qu’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui permettrait une auto-détermination de la population du Sahara occidental, en accord avec les résolutions du Conseil de sécurité, soit possible », avait indiqué Stéphane Dujarric il y a quelques jours.

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