Vers une nouvelle imposition sur les boissons alcoolisées ? Le gouvernement tranche

Le gouvernement a annoncé son refus de répondre positivement à de précédentes initiatives législatives, demandant le revue en hausse des impôts concernant les boissons alcoolisées, toutes sortes confondues.

Le « niet » gouvernemental est expliqué par le fait que de nouveaux impôts résulteraient des conséquences négatives sur l’économie nationale.

Par la voix du ministre délégué auprès de la ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, l’Exécutif a justifié son refus par le fait que l’adoption de ces mesures fiscales offrira l’opportunité au commerce illégal de ces boissons alcoolisées par la voie de la contrebande.

De cela, a averti Fouzi Lekjaâ, résulterait la circulation de boissons frelatées qui constituent une menace sérieuse sur la santé des citoyens qui consomment ce genre de boissons. Le responsable gouvernemental, avant le vote concernant la première partie du Projet de Loi de Finances (PLF) 2023, a également fourni des données confirmant que la décision d’augmenter le nombre des impôts influera aussi négativement sur le nombre de postes d’emploi du secteur des spiritueux et, par ricochet, menacera grandement, de façon indirecte, la stabilité économique de nombreuses familles marocaines.

Pour rappel, l’Opposition avait présenté, l’année dernière, à la première Chambre, des amendements du PLF 2022, proposant l’augmentation de l’imposition sur les boissons alcoolisées. Mais Fouzi Lekjaâ a opposé le  » niet » gouvernemental, rappelant que le PLF 2021 avait déjà adopté cette revue en hausse.

Et c’est d’ailleurs la même justification que le ministre délégué auprès de la ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, a avancé mardi dernier devant la Commission des finances et du développement durable, à la Chambre des représentants.

Larbi Alaoui




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