ActualiteHespress

Washington considère que les accusations de « terrorisme » contre le MAK et Rachad sont fausses

[ad_1]

Les Etats-Unis ont critiqué les autorités algériennes pour avoir classé le mouvement Rachad et le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) comme « organisations terroristes ». Le département d’Etat américain y a consacré une grande partie dans son dernier rapport sur le terrorisme et affirme que ces deux mouvement ne sont pas terroristes.

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a cru museler l’opposition et les prétentions indépendantistes en Algérie en classant le MAK et le mouvement Rachad comme « organisations terroristes ».

En classant ces deux organisations politiques, civiles, non armées, et surtout pacifiques comme « organisations terroristes » dans le pays, le régime algérien utilise cette arme pour répandre son agression contre les militants des droits de l’Homme, les journalistes, les hommes politiques, en les accusant à tort et à travers de faire partie de ces organisations.

L’utilisation des accusations de terrorismes par le régime algérien sert également comme arme dissuasive pour toutes les personnes qui voudraient critiquer le pouvoir. Le régime d’Alger lance ces accusations d’appartenance à ces mouvements afin de les jeter en prison et les soumettre aux pires sévices.

La santé des détenus du mouvement pacifique du Hirak s’est détériorée conduisant certaines personnes à la mort derrière les barreaux.

Pour Washington, le classement du mouvement Rachat et du MAK comme « organisations terroristes » par l’Algérie trouve une motivation « politique » et non pas « sécuritaire ».

Le rapport sur le terrorisme concocté par le département d’Etat américain blâme directement le régime d’Alger sous la présidence d’Abdelmadjid Tebboune qui « amendé son code pénal pour élargir la définition des actes terroristes » et « s’est servi des nouveaux amendements pour détenir des militants politiques et des critiques virulents du gouvernement ».

Les Etats-Unis ont dénoncé ces pratiques qu’ils ont qualifié de « liste nationale des individus et entités terroristes » créée par l’Algérie pour barrer la route aux politiciens et personnalités populaires qui ont la capacité de remplacer le régime en place en cas d’élections libres et démocratiques.

« Les États-Unis considèrent que ces désignations sont motivées davantage par des considérations politiques que sécuritaires, car les deux mouvements sont très critiques à l’égard du gouvernement et ne semblent pas avoir commis ce que les États-Unis définissent comme actes de terrorisme », indique le rapport sur le terrorisme au titre de 2021.

Dans l’engagement lié à la lutte anti-terrorisme avec les États-Unis, « les autorités algériennes se sont notamment abstenues de discuter de ces mouvements ou des menaces présumées qu’ils représentent », poursuit le département d’Etat.

La même source ajoute le recours du régime algérien à des accusations « de crimes liés au terrorisme pour des activités qui semblaient constituer une expression et un militantisme pacifiques ».

Continuer la lecture

Afficher plus
Bouton retour en haut de la page